Entrepreneurs marocains et européens se réunissent ce mardi à Casablanca dans le cadre du développement de la coopération entre les deux parties, selon la MAP. La délégation de chefs d’entreprises européens accompagne le vice-président de la Commission européenne chargé de l'industrie et de l'entreprenariat, Antonio Tajani, arrivé au Maroc pour discuter du partenariat économique qui lie le royaume chérifien au Vieux continent.
Les échanges ont abouti à la signature, lundi 26 novembre, de trois accords de partenariat dans le domaine industriel entre M. Tajani et le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara. Ces accords portent sur la politique des PME, l'évaluation de la conformité et l'acceptation des produits industriels ainsi que sur la normalisation.
Le tourisme aussi était à l’ordre du jour. Un protocole d’accord sur «le renforcement du dialogue dans le domaine du tourisme» a été signé, entre le Commissaire européen et le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad. Il vise à promouvoir la coopération touristique, renforcer le mécanisme de consultation bilatérale, permettre l’échange des pratiques sur des sujets relatifs à la croissance économique, la création d'emploi et le développement du tourisme durable.
Le Maroc, «indispensable pour l’UE»
Autant d’opportunités d’affaires et d’investissements que le gouvernement Benkirane offre à l’UE, secouée par la crise économique et financière. A son tour, l’Union juge «nécessaire de faire bénéficier le Maroc d'une place à la hauteur du rôle qu'il joue en tant que plateforme compétitive offrant de nombreuses opportunités aux entreprises européennes», a fait savoir M. Tajani confiant que «le Maroc est un pays indispensable pour l’Union européenne», rapporte Le Matin. Cependant, aucune précision n’a été donnée quant à la place que pourrait occuper le royaume chérifien.
De son côté, le Maroc a relancé avec l’UE les négociations sur un «libre échange global et profond», a confié M. Amara, sans donner d’amples détails. Des négociations qu’il faudrait d’ailleurs mener à bien afin d’obtenir les meilleures clauses pour l’accord de pêche entre les deux parties.