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Grand Angle

Sahara : Le rapporteur de l’ONU sur la liberté d’expression sera, le 22 novembre, à Laâyoune

A défaut d’un élargissement des prérogatives du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara, comme le demande le Polisario, l’ONU contourne cet obstacle en dépêchant, successivement, ses hauts cadres dans la région. La semaine prochaine, c’est le Guatémaltèque Frank La Rue qui y est attendu. 

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Le Sahara est, désormais, inscrite sur l’agenda des responsables des Nations-Unies. Après la visite de l’argentin, Juan Mendez, chargé de la torture, en septembre, suivie du médiateur Christopher Ross, voilà que le rapporteur spécial sur la promotion et la protection de la liberté d’opinion et d’expression les emboîte le pas. Son arrivée à Laâyoune est attendue le 22 novembre.

Comme ses prédécesseurs, il devra se réunir avec des représentants de la société civile à Laâyoune. Deux jours auparavant, il sera à Rabat. Sa première étape au Maroc réservée à des entretiens avec des parties officielles, ministres de la Communication et Justice, et sans aucun doute le syndicat de la presse. Des sources locales à Laâyoune nous confient que le Guatémaltèque ne dépassera pas plus de deux jours au Sahara, arguant qu’il n’aura pas un programme trop chargé comme c’était le cas pour le représentant personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara. Mais sur son agenda figurent des réunions avec des représentants des associations proches du Polisario.

La Rue était en Algérie en 2011

Avant de se rendre au Maroc, Frank La Rue conduisait, en avril 2011, une mission d’observation en Algérie au cours de laquelle il s’est réuni avec des responsables du gouvernement, des journalistes et des membres de la société civile. En juin de la même année, il présentait, devant le Conseil des droits de l’Homme, un rapport accusant les autorités algériennes d’entraves à la liberté d’expression.

Par ailleurs, deux semaines après le déplacement de Frank La Rue à Laâyoune, l’ONG américaine, la Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF), sauf refus des autorités marocaines, devra effectuer une visite dans la région. Laquelle sera sanctionnée par un rapport qui a de fortes chances d’être présenté devant le Congrès.

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