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Tunisie : Après les propos de Tebboune, l’Algérie vole au secours de Kaïs Saïed

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Les présidents algérien et tunisien. / DR
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Le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré, mardi, sa détermination à soutenir la Tunisie de Kaïs Saïed. «Nous n’abandonnerons jamais la Tunisie, n’en déplaise à certaines parties», a-t-il martelé dans une interview accordée à la chaîne Al Jazeera.

Après les paroles, place aux actes. Hier, le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane a eu un échange téléphonique avec son homologue tunisienne, Najla Bouden. Les deux parties «ont discuté des moyens de renforcer le soutien à la Tunisie sœur afin de lui permettre de restaurer sa stabilité économique», indique la primature algérienne dans un communiqué.

L’entretien, ajoute la même source, «a porté sur les derniers développements liés aux négociations en cours entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) concernant l’accord de prêt visant à soutenir les politiques économiques en Tunisie».

Tunis cherche désespérément à renflouer les caisses de l’Etat. Les négociations avec le FMI en vue d’accorder un prêt au gouvernement tunisien, sont dans l'impasse. Pire, la réunion, qui était prévue le 21 mars par le conseil d’administration de la Banque mondiale pour examiner le financement de la stratégie de coopération avec la Tunisie, a été reportée à une date ultérieure. Et comme un malheur n’arrive jamais tout seul, le Qatar refuse de répondre favorablement à une demande de prêt d’un montant de 500 millions de dollars, formulée le 15 mars par Kaïs Saeïd lors d’un appel téléphonique avec l’émir Tamim, rapporte un média tunisien. Doha soutient, en effet, l'opposition islamiste et laïque au régime de Saïed.

Dans ce contexte de crise, l’Algérie est décidée à voler au secours de la Tunisie, d’autant que le président Tebboune a estimé que «les choses se sont compliquées davantage après l’accueil réservé par la Tunisie au président de la République arabe sahraouie démocratique, Brahim Ghali. Depuis, la Tunisie est visée par un complot».

L’Algérie avait accordé, fin novembre, un don de 100 millions de dollars et un prêt de 200 M$ à la Tunisie, pour un taux d’intérêt annuel fixe de 1%, remboursable sur 15 ans, dont 5 ans de grâce. Une générosité actée seulement trois mois après l’accueil de Saïed au chef du Polisario.

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