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Interview

La Fashion week de Casablanca 2012 s'ouvre sur la Méditerranée

Festimode Casablanca Fashion week, signe cette année, du 8 au 10 novembre, sa 7e édition. Jamal Abdennassar, fondateur de l'évènement en 2006, tente cette année d'ouvrir ses podiums, situés au sein de lacCathédrale Sacré coeur, au coeur de la ville blanche, à d'autres créateurs méditerranéens.

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Yabiladi : Quels vont être les nouveaux créateurs marocains à défiler dans l’église du Sacrée cœur ?

 Jamal Abdennassar : Depuis la création de FestiMode Casablanca Fashion Week, nous avons fait connaître plusieurs nouveaux noms au public marocain ; des artistes de la diaspora comme de jeunes talents. Cette édition consolide ce choix-là et plusieurs de ces créateurs même, que FestiMode Casablanca Fashion Week à découvert, reviennent pour présenter leurs nouvelles collections plus étoffées et plus riches. Nous tenons par ailleurs, tous les ans, à présenter les meilleurs.

 Cette nouvelle édition de la Fashion Week de Casablanca s’ouvre sur la Méditerranée. Qu’est ce qui a motivé cette décision ? Comment avez-vous choisi les créateurs méditerranéens ?

 S'ouvrir sur la Méditerranée est une idée qui a émergé au sein du comité artistique, il y a 2 ans. L'ambition de faire de Casablanca Fashion Week un rendez-vous au sein du pourtour méditerranéen, s'est confirmée après notre rencontre avec le Conseil Culturel de l'Union Pour la Méditerranée et le fait qu'il labellise l'événement. Par la suite, il était question de s'orienter et de s'ouvrir à de nouveaux pays, et le choix s'est fait sur la Turquie, le Liban et l'Italie. Nous avons envoyé plusieurs invitations à plusieurs créateurs de mode de ces pays en collaboration avec le Conseil Culturel de l'Union pour la Méditerranée. Deux créateurs ont répondu présents : la Turque Hatice Gökçe et l'Italien Paolo Errico.

 Cette démarche, unique au Maroc, permet-elle de susciter de nouveaux talents au Maroc ? Entretenez-vous des relations avec des écoles de modes marocaines ?

 Quand on a démarré cette aventure, les jeunes formés dans des écoles ne juraient que par le caftan. C'était leur seul repère en terme de mode au Maroc. Depuis, les perspectives ont changé grâce l'émergence d'une scène de création contemporaine représentée par des créateurs comme Noureddine Amir, Amina Agueznay, Fadila El Gadi, Said Mahrouf ou encore Hisham Oumlil.

 Aujourd'hui, la plupart des candidats jeunes talents qui nous envoient leur dossier nous viennent des différentes écoles du royaume. Les autres sont des indépendants autodidactes. Leur marque et leur entreprise propres, aussi jeunes soient-elle, nous intéressent beaucoup. Souvent, ils ont un parcours professionnel mais n'ont pas de structure pour les mettre en avant ou les présenter au public.

Vous avez, cette année, un nouveau partenaire : le Conseil culturel de l’Union pour la Méditerranée. Quel est son rôle dans cette édition ?

 Cette institution nous apporte une reconnaissance de la qualité et la bonne évolution de notre événement, dans le pourtour méditerranéen. Je précise que cette institution n'a labellisé que 4 événements ! Le Conseil apporte le crédit nécessaire à une organisation indépendante comme la nôtre, auprès d'autres institutionnels et acteurs du secteur de la mode dans la région. Leur démarche est transparente et le fait qu'ils nous accompagnent officiellement est un atout.

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