Le capital marocain lorgne un club de football de la capitale française. Il s'agit d'une petite équipe de la division Nationale : Paris FC qui traverse une mauvaise passe dans le championnat français. Il est 18ème. Une contreperformance sportive aggravée par une crise financière, les comptes sont dans le rouge.
Une banque et un cimentier marocain en lice
Dans son édition du jeudi, le quotidien Le Parisien révèle que la banque Attijariwafa Bank et le patron de l’entreprise Ciments du Maroc, Mohamed Chaîbi, sont très intéressés par la reprise en main du Paris FC. Pour le moment, Pierre Ferracci, le président de ce club et en même temps actionnaire majoritaire (il détient 65%), fait monter les enchères et évoque le nom d’un investisseur français avec lequel les négociations seraient à un stade avancé mais juste pour entrer dans le tour de table du club à hauteur de 10 à 20% et non pour une cession.
La direction de Paris FC est contrainte d’agir dans les plus brefs délais, c’est l’avenir de cette petite équipe qui est en jeu. La menace de la relégation en National, souligne Le Parisien, est bien réelle à moins de l’arrivée d’un nouveau sauveur capable d’assainir les finances de l’équipe. En France, les finances des clubs professionnels sont sous la stricte surveillance de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). En juillet dernier, cette autorité a préconisé la relégation de Le Mans FC, une équipe de Ligue 2 au National. Le tandem Chaîbi-Attijariwafa Bank aura-t-il la baraka des dieux du football pour racheter le Paris FC ? Les prochains jours apporteront plus d’éclaircissements sur le dénouement de cette affaire.