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Grand Angle

Maroc : Une pétition pour la libération des membres du 20 février

Le Mouvement du 20 février a lancé, le 24 septembre, une pétition sur internet pour demander la libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion dont les membres du mouvement. L'un d'eux, Younes Benkhdim, a commencé, le 4 septembre, une grève de la faim.

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9 membres du 20 février seraient actuellement retenus dans la prison d'Oukacha, à Casablanca.
Temps de lecture: 2'

168 signatures à l’heure où nous postons cet article. Le Mouvement du 20 février a lancé, le 24 septembre, une pétition en ligne pour soutenir la grève de la faim, débuté le 4 septembre, de Younes Benkhdim qui se qualifie de «poète et militant du Mouvement du 20 Février», emprisonné depuis mars à Oukacha, la prison de Casablanca. Le jeune homme demande deux choses : la libération et la fin des poursuites contre tous les prisonniers d’opinion et l'ouverture d'une enquête judiciaire sur la torture à laquelle ces militants ont été soumis et la mise en œuvre des actions en justice contre leurs tortionnaires.

Le jeune homme a également débuté une «grève de la soif qu'il vient d'interrompre en attendant que ses revendications soient prises en considération. Il a perdu près de 10kg en 15 jours», explique Larbi Maâninou, activiste du M20 qui a lancé la pétition en ligne. Celle-ci a reçu les signatures de plusieurs personnalités marocaines comme Abdelmoumni Fouad, militant des droits de l’homme, ancien prisonnier politique et spécialiste du micro-crédit, Bachir Ben Barka, fils de Mehdi Ben Barka, principal opposant socialiste à Hassan II, Aberrahim Jamaï, avocat du rappeur Lahqued, membre du M20, emprisonné, ancien bâtonnier et secrétaire général de l’Observatoire marocain des prisons.

70 membres du M20 en prison

Actuellement, près de «70 militants sont en prison, dont 9 à Oukacha, la prison de Casablanca et les autres sont disséminés un peu partout au Maroc», indique Abdullah Abaakil chef d’entreprise, et membre de la coordination de Casablanca du Mouvement du 20 février. «Un nombre important d’entre eux se trouve dans le Rif suite à des accrochages avec la police dont ils ont été les boucs émissaires», estime le militant. Les dernières condamnations datent du 12 septembre pour des manifestations non-autorisées, organisées le 11 juillet, à Sidi Bernoussi, quartier populaire de Casablanca. 6 militants ont été condamnés de 6 mois de sursis à 10 mois de prison ferme. 

Selon Abdullah Baakil, il n’y a jamais eu aucun acquittement prononcé en faveur de l’un des membres du M20. Une fois seulement, un militant avait assigné le Tribunal administratif pour les violences qu’il avait subi de la part de la police. Le tribunal a condamné l’Etat à lui verser un dirham symbolique. «On a eu quelques condamnations honteuses où les peines ne font que couvrir le temps passé par le militant en prison, le temps de sa rétention provisoire, dans l’attente de son procès», explique le militant du M20.

Les conditions d’emprisonnement de ces militants sont plus dures que la moyenne pendant ces périodes de rétention provisoire. «C’est à ce moment là que la police essaie de faire pression de façon amicale ou beaucoup plus dure pour obtenir des aveux d’actes de violence ou pour leur faire renier leurs convictions», explique Abdullah Baakil. Par la suite, le traitement des prisonniers qu’ils soient «d’opinion» ou de droit commun a plutôt tendance a être identique. Younes Benkhdim constituerait, à ce titre, un cas particulier et continuerait à subir de mauvais traitements.

walo
Auteur : efefdf
Date : le 01 octobre 2012 à 22h36
makayn walo 3adna fil lmaroc
oué,oué, oué
Auteur : sarafansud
Date : le 28 septembre 2012 à 18h47
on veut une démocra-scie comme en algérie.
des prisons marocaines au couloirs de l'ONU : le grand decalage ...
Auteur : allaoui38
Date : le 28 septembre 2012 à 16h23
le ministre de la justice à avoué récemment qu’il y'a bien exactions policières au Maroc ... puis il laisse faire d'autres au seins même de son ministère , tout ça donne l'impression qu'une scène de cinéma se joue au Maroc pour tromper les citoyens... rien n'est vraiment véridique...

pendant ce temps là , le ministre des affaires étrangères coure dans les couloirs des nations unis pour vendre un Maroc démocratique , tolérant et respectueux des droits de l'homme . . .

ces jeunes doivent être libérés , et sans conditions , on n'est pas obligés d’être d'accord avec tous ce qu'ils racontent , mais leurs ôter la liberté pour la simple raison qu'ils s'expriment librement est une violence commises à leurs encontre et celles de leurs familles , et une preuve manifeste que le respect de la liberté d'expression d'une part et des droits de l'homme en général reste encore un leurre dans ce pays ...
Dernière modification le 28/09/2012 17:14
Le maroc démocrate
Auteur : révo
Date : le 27 septembre 2012 à 18h56
RIEN N'A CHANGE AU MAROC. LES ACTEURS OUI, LES SCENAIOS TOUJOURS LES MEMES...LE LANGAGE DE LA TORTURE EST TOUJOURS PRESENT VOIR ETERNEL...VIVE TOUS LES MILITTANTS POUR UNE VIE DIGNE...
A BAS LE CAPITALISME ET LES BETES QUI S'EN SERVENT POUR CHOSIFIER LES ETRES HUMAINS...
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