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Maroc : Les singes magot d'Azrou meurent de soif !

Les singes magots, bien connus au Maroc pour faire l'objet d'un trafic international qui visent à faire d'eux des animaux de compagnie, vivent originellement dans la cédraie du Haut Atlas. Aujourd'hui, action humaine et sécheresse combinées, ils meurent de soif aux abords de la ville d'Azrou.

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Temps de lecture: 2'

Tous les Marocains qui prêtent attention à la nature connaissent ces familles de singes magots qui ont perdu leur vie sauvage et quémandent de la nourriture dans la cédraie du Moyen Atlas près d’Azrou. C’est déjà une erreur de les avoir rendus dépendants de l’homme, pour notre seule distraction, alors qu’il s’agit d’une espèce protégée dont il convient de respecter la liberté au sein de l’habitat. Mais bon, le mal est fait.

Le surpâturage qui sévit dans la région a investi tous les points d’eau au profit des troupeaux et les singes Magots n’ont plus les moyens de se désaltérer. C’est aussi pourquoi ils écorcent les cèdres et se font détester des forestiers. Rappelons-le : la cédraie devrait être avant tout la maison des Magots !

Avec la grande sécheresse qui sévit au Maroc depuis des mois, ces sympathiques animaux sont sans cesse au bord de la déshydratation. Les badauds qui viennent leur rendre visite leur donnent des aliments, voire des confiseries, mais jamais d’eau ! Rappelons qu’il est interdit de les nourrir, que c’est préjudiciable à leur santé et à leur mode de vie, qu’un panneau installé par la direction du Parc met en garde le visiteur. 

Ces mois-ci, des millions de litres d’eau sont quotidiennement charriés pour abreuver les troupeaux de moutons et de chèvres, mais pas un seul litre au profit des petits singes. L’homme pense d’abord à ses intérêts et sauve les moutons qu’il va manger. Si nous mangions du singe, on penserait peut-être à leur donner à boire. Le budget pour mettre à disposition cuves et abreuvoirs, ainsi qu’une simple surveillance des lieux est dérisoire. Mais rien n’est fait.

J’en appelle solennellement aux autorités compétentes pour que ces animaux protégés, qui plus est aimés des populations, qui sont aussi une valeur du riche biopatrimoine du royaume, soient délivrés au plus vite de la terrible soif qui les tenaille. En période de forte canicule, on meurt plus volontiers de soif que de faim.

Visiter le site de l'auteur: http://unautreregardsurlemondetarrier.wordpress.com/

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Michel Tarrier
Entomologiste, se définit comme ecosophe
Michel Tarrier
eau
Auteur : Dr eco
Date : le 02 octobre 2014 à 14h01
si les singes meurent de soif , alors qu'ils vivent en montagne , c est que les nappes phreatiques sont à sec
les etres humains vont aussi mourrir de soif bientot....

la region d'ifrane est donne en paturage aux compagnies petrolieres pour l'exploitation des gazs de schiste , qui consomment et polluent toute l'eau souterraines

les golfs que l'ont construit à tour de bras sont une aberration dans notre pays

c' est un danger auquel les elus ne sont meme pas sensibilisés ...
.
Auteur : amir
Date : le 04 janvier 2013 à 20h58
mais il reste encore des millions de singes a casa,rabat,tanger,souss,le rif,agadir.kounitra...
écorçage !!! manque d'eau !! n'importe quoi.
Auteur : l.elyoubi
Date : le 04 janvier 2013 à 02h13
c'est vraiment stupéfiant de trouvé de telles publications traitante d'un sujet comme celui du "Magot d' AZROU " , il manque malheureusement le dialogue scientifique dans cette information. ceci dit, comme l'a révélé M.BENATA Mohamed, que vous manquez d'arguments, et je suis tout a fait d'accord avec lui sur le point: que ce ce n'est pas de cette façon qu'on pourrait rendre faveur aux espèces considérées comme peu menacées. si vous pensez vraiment faire ce bien il faut suivre une approche scientifique, pour pouvoir présenter ça aux gens intéressés, ensuite mener une discussion utile (échange des idées et d'avis utiles) dont l'objectif majeur est celui de trouver des alternatives pour la conservation de cette espèce. c'est vrai que l'homme joue le rôle dans la fragilisation du domaine vital de cette espèce notamment par le sur-pâturage des troupeaux d'Ovins et de Caprins, captures des singes, le braconnage et certaines pratiques de sorcellerie (par certaines propriétés magiques)....etc , à citer aussi le comportement des visiteurs qui donne à manger aux singes sans même se rendre compte de l'effet indésirable sur le comportement des singes. bref, il faut savoir quoi dire avant de lancer des articles jugés coupable en raison des fausses interprétations. comme on dit "phénomène d'écorçage a cause du manque d'eau !!!! mais qui vous a dit ça ??????? ..par contre ce phénomène _déjà décrit dans les années 1940 par les rapports officiels des forestiers_ semble
s'amplifier depuis ces dernières décennies (Drucker, 1984). Le comportement d'écorçage ne
semble pas corrélé à un manque d'eau mais il serait probablement lié à un défaut d'apports en
nutriments et/ou sels minéraux (Ménard et Qarro, 1999). maintenant, et en dehors de ça, pour ne pas rester dans "le probable" d'une part, et pour suivre une approche scientifique de l'autre part; ça serait peut-être convaincant de se poser un certains nombre de questions, avant de s'amuser et publier de n'importe quoi devant les yeux des gens qui veulent s'informer; premièrement: je pense que les autorités et les forestiers considèrent le Magot comme une peste en vue des dégâts commis sur la cédraie marocaine (écorçage). donc au lieu de ça; doit- on considérer ça comme un crime ou plutôt chercher les causes réelles de l'apparition de ce type de comportement pathologique !? Doit-on attribuer ces dégâts sur cèdres des déséquilibres éco-physiologique et comportemental du Magot ? (sans tirer conclusion directe et dire que c'est à cause de la soif !!! ).Si oui, quelles en sont les causes? carences ménirales et /ou vitaminiques, recherche de matières succulantes suite à une transmission culturelle !!! peut être ouiii pkoi pas!!? y a t-il une alternative pour opérer un changement dans ce comportement... il faut avoir une vision globale la nature dans sen ensemble (singe et cèdre).merci
L'anonymat est une bassesse.
Auteur : BENATA Mohamed
Date : le 09 octobre 2012 à 02h27
Mr Feisthamelii, la bibliographie que vous avez citée et notamment celles des experts dans le domaine du singe magot comme Nelly Ménard et le le témoignage de Mr A. Amhaouch, ingénieur au HCEFLCD en poste à Azrou confirment et confortent ma position et non pas la tienne ou celle de ce Tarrier.
Tu as utilisé les arguments, que d'ailleurs, j'ai mentionnés sur ma page pour informer les lecteurs de façon objective et qui condamnent le geste de ton ami. Ces arguments scientifiques semblent ne pas vous convaincre que ce n'est pas de cette façon qu'on peut venir en aide au singe magot. Je fais de la sensibilisation et l'éducation à l'environnent pour les jeunes et je peux te dire que le geste de ton ami et la photo qu'il a diffusée sur le net, est un geste dangereux de l'avis de tous ceux qui connaissent le singe magot.
Je ne sais pas qui est la personne qui se cache dernière ce pseudonyme, mais j'ai certains doutes puisque vous semblez trop connaitre la personne de ce Tarrier et même son texte originaire pour pouvoir distinguer entre ses phrases et celle qui ont été rajouter par la rédaction de Yabiladi. D'ailleurs jusqu'à présent je n'ai pas encore trouver de gens qui portent un peu de sympathie à ton tarrier même ceux qui lui sont très proches. Alors je vous demande d'être un peu plus honnête et signez vos messages avec votre nom et prénom pour que les lecteurs sachent à qui ils ont affaire Monsieur Papillon.
Si c'est comme ça...
Auteur : Feisthamelii
Date : le 09 octobre 2012 à 01h14
Premièrement, s’il y a quelqu’un ici qui détourne le sujet, c’est bien vous. Parce que c’est vous qui avez créé une polémique ici et j’imagine ailleurs. Vous êtes venu accuser Mr Tarrier de faire une fausse alerte, et c’est pour ça que je vous réponds (mais vous le faites exprès). Et s’il y a quelqu’un qui veut faire le flic ici c’est vous et uniquement vous (« déranger des autorités par des fausses alertes est puni par la Loi »).
Deuxièmement, j’en sais bien assez sur vous (oui apparemment vous aimez faire le buzz). Eh bien quoi Mr Benata ? Vous vous permettez de traiter Mr Tarrier de –je cite- emmerdeur, arnaqueur et magouilleur malhonnête. Rien que ça ! Vous le connaissez vous Mr Tarrier pour avancer ça ? Ah mais à vous il ne faut surtout rien vous dire, vous il faut vous respecter mais vous ne respectez visiblement pas les autres ("ce" Tarrier).Evitez aussi de passer du tutoiement au vouvoiement en permanence c'est pénible.
Troisièmement, l'expression française est expliquée plus bas et puisque vous voulez le texte original le voilà :

"S.O.S. : LES SINGES D’AZROU MEURENT DE SOIF !
Alerte aux responsables du Parc national d’Ifrane !
Merci à la presse marocaine de bien vouloir relayer ce S.O.S. !
Tous les Marocains qui prêtent attention à la Nature connaissent ces familles de Magots qui ont perdu leur vie sauvage et quémandent de la nourriture dans la cédraie du Moyen Atlas près d’Azrou. C’est déjà une erreur de les avoir rendus d
épendants de l’homme, pour notre seule distraction, alors qu’il s’agit d’une espèce protégée dont il convient de respecter la liberté au sein de l’habitat. Mais bon, le mal est fait.
Le surpâturage qui sévit dans la région a investi tous les points d’eau au profit des troupeaux et les singes Magots n’ont plus les moyens de se désaltérer. C’est aussi pourquoi ils écorcent les cèdres et se font détester des forestiers. Rappelons-le : la cédraie devrait être avant tout la maison des Magots !
Avec la grande sécheresse qui sévit au Maroc depuis des mois, ces sympathiques animaux sont sans cesse au bord de la déshydratation. Et les badauds qui viennent leur rendre visite leur donnent des aliments, voire des confiseries, mais jamais d’eau ! Rappelons qu’il est interdit de les nourrir, que c’est préjudiciable à leur santé et à leur mode de vie, qu’un panneau installé par la Direction du Parc met ainsi en garde le visiteur… Mais au Maroc, pays de bonté, beaucoup de choses interdites sont « autorisées » ! Il s’avère que cette bienveillante tolérance est ici incongrue.
Ces mois-ci, des millions de litres d’eau sont quotidiennement charriés pour abreuver les troupeaux de moutons et de chèvres, mais pas un seul litre au profit des petits singes. L’homme pense d’abord à ses intérêts et sauve les moutons qu’il va manger. Si nous mangions du singe, on penserait peut-être à leur donner à boire… Le budget pour mettre à disposition cuves et abreuvoirs, ainsi qu’une simple surveillance des lieux, est dérisoire. Mais rien n’est fait.
J’en appelle solennellement aux autorités compétentes pour que ces animaux protégés, qui plus est aimés des populations, qui sont aussi une valeur du riche biopatrimoine du Royaume, soient délivrés au plus vite de la terrible soif qui les tenaille. En période de forte canicule, on meurt plus volontiers de soif que de faim."

Cette partie : "Les singes magots, bien connus au Maroc pour faire l'objet d'un trafic international qui visent à faire d'eux des animaux de compagnie, vivent originellement dans la cédraie du Haut Atlas. Aujourd'hui, action humaine et sécheresse combinées, ils meurent de soif aux abords de la ville d'Azrou." a été ajoutée et celle-ci : "Mais au Maroc, pays de bonté, beaucoup de choses interdites sont « autorisées » ! Il s’avère que cette bienveillante tolérance est ici incongrue" a été retirée.
Ça va, c'est bon jusque-là?
Alors je continue, et puisque vous voulez qu'un problème soit soulevé, je vais le soulever :
Voici le témoignage de Mr A. Amhaouch, ingénieur au HCEFLCD en poste à Azrou : (publié le 27/09) "A mon avis le singe magot est une espèce sauvage qu'il faut laisser se débrouiller d'elle-même (comme elle le fait depuis toujours) pour s’alimenter et s'abreuver, sinon on la condamnera avec le temps à perdre ses facultés natives et celles acquise et on perturbera son régime alimentaire et ses meurs et de cette façon on contribuera à la rayer de la liste des mammifères ayant existé un jour sur la terre. Surtout qu'elle n'est présente aujourd’hui qu'en Algérie, à Gibraltar et surtout au Maroc. Au Moyen Atlas central deux endroits sont connus pour être des lieux de rassemblement des magots en raison de la fâcheuse habitude humaine de présenter de l'alimentation à ces animaux : La route de Sheb en amont de la ville d'Azrou et le site du cèdre Gourau. Cette habitude est venue il y'a une vingtaine d'années d'une idée malicieuse qu'ont eu les vendeurs des minéraux et fossiles sur ces lieux pour attirer le maximum de visiteurs surtout les touristes étrangers. Au début - je me rappelle bien ça été un jeune singe avec une chaîne au cou (pour prendre des photos avec moyennant de l'argent comme à la place El fna) puis quelques sujets et en fin en présentant de l'alimentation (par ces vendeurs de minéraux) et par la présence de ces quelques individus déjà apprivoisé on a pu attirer les populations des singes des environs. Aujourd’hui tout un commerce est installé sur ces lieux (vente de fossiles et minéraux,vente de cacahuète, montée des chevaux et des ânes..........................). En résumé ces lieux sont devenus des Souk. Il existe encore des populations sauvages dans la région : Ain Kahla, Bouizane, Sidi Mguild. De point de vue hydrique cette année est assez difficile étant donné qu'il n'y avait pas d'orages estivaux et que les températures ont maintenue longtemps un niveau haut, ce qui a affecté certainement et négativement la vie animale. Les singe ne mourront pas de soif : il y'à des sources et des lacs qui n'ont pas taris dans la région (source Tioumliline, Aicha mbarek, kharzouza, sidi rached Ras El ma, Sidi Ali, Afnourir...........................(les populations d'Azrou ne sont qu'à 1 km des sources permanentes). Toutefois il faut laisser ces animaux tranquille, ils savent ce qu'il faut faire et le transmettent au jeunes, il ne faut pas perturber leurs vie. Effectivement en période de manque d'eau les singes consomme beaucoup de bourgeons apicaux (des arbres riches en eau) et cause ainsi des mutilations plus au moins graves aux arbres de cèdre (mais c'est une relation qui a existé depuis toujours entre ces deux êtres vivants."

Petite précision toutefois : les sources citées sont à bien plus de 1 km du site de la route de Sheb et du cèdre Gourau (source Ras el Ma 14 km d’Azrou, Kharzouza 8 km, Aïcha M’Barek 12 km, Aguelmame Sidi Ali environ 50 km, lac Afenourir 22 km. Il n’y a que la source de Tioumliline qui soit assez près…mais qui est asséchée).
J’ajoute cet article de Mr Abdellatif Mansour qui atteste que pas mal de sources sont asséchées ou taries :
http://www.maroc-hebdo.press.ma/Site-Maroc-hebdo/archive/Archives_663/pdf_663/page10.pdf

Une fois de plus, les Magots dont parle Michel Tarrier sont UNIQUEMENT (U-NI-QUE-MENT, j’insiste !!) ceux du cèdre Gourau et ceux de la route de Sheb, tout comme le fait Mr Amhaouch au début de son témoignage.
Mais étrangement, le lieu s’éloigne, comme s’il fallait à tout prix éviter l’endroit !!
J’ai comme qui dirait l’impression qu’on a mis le doigt là où il ne fallait pas…

Alors oui, Michel Tarrier, ainsi que moi sommes également pour qu’on foute la paix aux singes et donc sommes contre son anthropisation.
Seulement le mal est fait…et quand le mal est fait, à nous, humains, de porter assistance.
Et si tout le monde veut tant que ça qu’on ne donne pas à boire aux singes, comment se fait-il qu’on laisse des marchands vendre des cacahuètes et pop-corn qui assoiffent nos frères Magots, qu’on laisse les badauds leur donner tout et n’importe quoi á manger (alors qu’un panneau, bien caché certes, interdit de nourrir les singes), qu’une aire de pique-nique est installée au même endroit avec UNE poubelle qui déborde et carrément une benne d’ordures déversée au tout début de l’embranchement avec la route du lac Ouiouane…enfin bref comment se fait-il pour que TOUT soit fait pour que les Magots soient et restent anthropisés ??

Se foutrait-on pas un peu de notre gueule des fois ? (et de celle des Magots).

Et je ne parle pas du bâtiment déjà abandonné de la Maison de la Cédraie (ex Maison de l’Ecologie et des Ecosystèmes du Maroc, dont Michel Tarrier était l’initiateur il y a une dizaine d’année, et qui devait se construire dans la Val d’Ifrane, mais détournée par l’associé wallon, ben tiens !).

Donc je dis que c’est facile de jeter la pierre à Michel Tarrier parce qu’il a voulu aider nos amis les Magots.
C’est bien beau de dire que « du point de vue hydrique cette année est assez difficile étant donné qu'il n'y avait pas d'orages estivaux et que les températures ont maintenue longtemps un niveau haut, ce qui a affecté certainement et négativement la vie animale. »

Alors parce que les Magots sont à l’origine sauvages (et maintenant bien anthropisés), et tout en sachant qu’ils souffrent de la sécheresse et donc ont soif, on doit (devrait) les laisser souffrir, c’est bien ça ?

Non mais ça va pas non !?! (et l'autre qui dit "ce n'est pas sérieux de la part d'un animalier"...animalISTE, pas animalier).

Vous vouliez que le problème soit soulevé ? Voilà, c’est fait : les Magots de la route de Sheb et du cèdre Gourau vivent sur un tas d’ordure, au bord d’une route très fréquentée, à côté de marchands de minéraux et cacahuètes et tours à dos d’ânes et chevaux, et d’un bâtiment sensé y accueillir du monde, et tout est mis en œuvre pour qu’ils soient et restent sous le joug de la gent humaine.

Mais à part ça il n’y a aucun problème, qu’on foute paix aux singes. Eh ben voyons !

Ah, j'oubliais...autre problème et pas des moindres dans ce lien :
http://oatao.univ-toulouse.fr/2118/1/celdran_2118.pdf
Etude démographique d'une population de singes magots dans la région d'Azrou (ça vous dit quelque chose?).
En page 17 on peut y lire ceci :
"La forêt de cèdres subit une réduction progressive à la fois du point de vue de la surface ainsi que de la richesse du milieu (Lilly and Melhman, 1993.) La restriction et
l'appauvrissement de ce biotope sont dus à plusieurs facteurs : le surpâturage des troupeaux d'ovins et caprins, l'exploitation du cèdre, les coupes de bois de chauffe et plus récemment la sècheresse. (Taub, 1977; Fa and al, 1984; Camperio C. 1986; Ménard and Vallet; 1993)." et un peu plus bas : "Ainsi le magot, qui entre en compétition avec les forestiers et les troupeaux, n'est pas considéré comme une espèce en danger et peut apparaître pour certains comme un animal nuisible pour la forêt."
A tous les problèmes sus cités viennent s'ajouter ceux-ci (surpâturage, exploitation du bois et...sécheresse).
Et là ce sont des experts qui le disent.
Donc vous voyez Mr Benata, je ne suis pas hors sujet mais en plein dedans.
Donc ma question est : que fait-on pour les Magots, plus particulièrement des deux endroits incriminés, Magots tant aimés et dont je rappelle à qui il faut "foutre la paix"?
J'attends.
Le site va-t-il être nettoyé? L'aire de pique-nique va-t-elle être retirée? Une surveillance va-t-elle être mise en place pour que les badauds ne donnent ni à manger ni à boire aux singes? Va-t-on s'assurer que les Magots ne manqueront de rien, notamment en période chaude, et notamment en eau? Le secteur va-t-il être sécurisé au niveau de la route, tant pour les magots que pour les piétons et les usagers de la route? Un dispositif va-t-il être mis en place afin d'éloigner les singes de la route pour qu'ils puissent retrouver leur tranquilité? Va-t-on voir encore des marchands de cacahuètes?

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