Les automobilistes casablancais n’ont qu’à bien se tenir. Désormais, ils n’auront plus le droit à l’erreur. En tout cas, c’est ce que vient d’annoncer la Préfecture de police de Casablanca, samedi, lors d’un point de presse. Une nouvelle politique a, en effet, été mise en place, il y a quelques jours, par le département, a fait savoir la MAP. Son principal objectif est de faire respecter le Code de la route aux chauffards de Casablanca.
«Cette campagne n’est pas conjoncturelle, mais une opération permanente de contrôle visant à veiller à l'application et au respect du code de la route en vue d'assurer une meilleure mobilité et fluidité de la circulation», a indiqué Mohamed Al Almaoui, commandant de l’état-major de la circulation à Casablanca, lors d’un point de presse samedi. Pour ce faire, la Préfecture de police a mis les moyens.
La brigade des motards renforcée
Selon le responsable de la circulation, la brigade des motards, «qui a largement montré son efficacité dans l'amélioration, la canalisation des flux de trafic ainsi que la fluidité de la circulation essentiellement dans les heures de pointe», a été renforcée, a annoncé Mohamed Al Almaoui. Cette brigade compte, désormais, 60 agents de la circulation. Ces derniers ont d’ailleurs retiré plus de 750 documents à leurs possesseurs, et saisi 601 vélomoteurs et 15 triporteurs, utilisés pour le transport clandestin des passagers.
Plus de 6 200 véhicules verbalisés en une semaine
Durant la semaine du 31 août au 7 septembre, 6 244 véhicules ont été verbalisés, à Casablanca, s’est par ailleurs félicité le responsable de la police de la circulation. 1 851 documents, constitués notamment de permis de conduire et certificats d’immatriculation, ont été retirés à leurs titulaires, tandis que 1 156 véhicules ont été placés en fourrière. 200 accidents corporels ont également été enregistrés à la métropole, pendant la même semaine, faisaient près de 218 blessés.
Le plus grand nombre d’infractions du code de la circulation, a lui été enregistré à la préfecture d'Anfa (1 746), suivi par celles d’Al Fida (1 080) et d'Aïn Sebaâ (1 003). Il s’agit le plus souvent de non respect des feux de signalisation, d’excès de vitesse ou encore de circulation dans le sens interdit a fait savoir Mohamed Al Almaoui. Si cette nouvelle stratégie de la préfecture de police casablancaise a, d’ores et déjà, commencé à donner ses fruits, il reste encore beaucoup à faire, notamment en matière de sensibilisation des conducteurs et de lutte contre la corruption.