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Grand Angle

Maroc : Après ramadan, les maladies mentales augmentent

C’est ce qu’on pourrait appeler l’effet post-ramadan. En plus de ne pas boire ni manger, bon nombre de patients atteint de maladies mentales graves ont décidé, contre l’avis de leur psychiatre, d’arrêter leur traitement médical durant le mois sacré encourant de graves risques pour leur santé mais également pour leur entourage.

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Près de 350 000 Marocains sont atteints de schizophrénie.
Temps de lecture: 2'

Depuis la fin du mois sacré de ramadan, les psychiatres marocains voient défiler dans leur cabinet certains de leurs patients qui ont arrêté subitement leur traitement médical durant le mois sacré afin de pouvoir mieux s’adonner au jeûne. «Chaque année, après le mois de ramadan, on assiste au même phénomène. Il y a une recrudescence des maladies mentales, non pas à cause d’une nostalgie vécue avec la fin du ramadan mais parce que les patients n’ont pas suivi à la lettre leur traitement ou ont diminué la dose de leurs médicaments sans avis médical», explique Driss Moussaoui, psychiatre depuis une quarantaine d’années et chef du centre psychiatrique universitaire d’Ibn Rochd. «Quand je leur demande s’ils ont arrêté leur traitement durant le mois de ramadan, ils ne vont pas chercher à mentir. Ils me disent en toute honnêteté qu’ils l’ont arrêté», précise-t-il.

350 000 Marocains atteints de schizophrénie

Dans cette période post-ramadan, les psychiatres assistent à une recrudescence de maladies telles que la schizophrénie, la dépression, les troubles-bipolaires comme la maniaco-dépression ou encore l’épilepsie. «Pourtant, nous disons bien à nos patients de ne pas interrompre leur traitement pendant le ramadan à cause des risques encourus pour leur état de santé. On les informe. On leur propose mais c’est eux qui disposent !» ajoute Driss Moussaoui.

Ainsi l’arrêt soudain d’un traitement médical chez un patient peut avoir des conséquences graves sur son état de santé mais aussi, peut, dans certains cas extrêmes commettre des actes dangereux contre les membres de son entourage ou dans la rue. Par exemple, le psychiatre explique qu’un schizophrène qui n’a pas pris ses médicaments durant une longue durée peut commencer à halluciner. «Ces personnes placent la religion bien avant leur état de santé et pourtant les choses sont claires dans l’Islam. Le Coran dit que quand on est malade, on ne jeune pas mais parfois les gens agissent de manière irresponsable», conclut-il.

D’après l’Association Marocaine pour l’Appui, le Lien, l’Initiation des familles des personnes souffrant de troubles psychologiques (Amali), contactée cet après-midi, 1% de la population marocaine est actuellement atteinte de schizophrénie, soit près de 350 000 de Marocains.

organizacion
Auteur : molinar
Date : le 29 août 2012 à 15h50
Pues bien facil.
1-las autoridades publicas no estan organizadas,si tan siquiera pueden controlar el trafico de vehiculos y la recogida de basuras en las ciudades,predendeis que arreglen los problemas de la sanidad publica?
l'ignorance detruit
Auteur : Btof
Date : le 29 août 2012 à 10h01
Je me demande pourquoi a la veille du Ramadan la TV et radio publique, les mosqués et les docteurs ne lancent pas de campagnes de sensibilisation et d'explication des règles? ils ont une obligation morale de contribuer a mettre un frein a l'ignorance de l'Islam et les conséquences du Ramadan sur la santé des malades?

trastornos
Auteur : molinar
Date : le 28 août 2012 à 22h29
Pero el mayor problema que yo veo es que todos estos individuos estan por lacalle,claro como que la seguridad social no existe en este pais y hay gente que no tiene medios para costearsela pues eso a la calle
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