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Grand Angle

Mon premier Ramadan seule sans ma famille : Comment tenir le coup?

Cette année, les ftours ont un goût d’inachevé et vous paraissent bien mornes. Raison toute simple : vous êtes à l’étranger loin de vos parents et/ou mari et enfants. Vous vivez bien loin de votre famille et très souvent chez les maghrébins, Ramadan est synonyme de chaleur familiale, de repas en communs ou encore de grands rires autour du ftour. Gardez votre bonne humeur et concoctez-vous de sympathiques moments... sans eux !

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Pour cette fois-ci ou même depuis un petit moment, vous passez Ramadan seule et sans votre famille. Le coup de blues n’est jamais bien loin surtout au moment de la rupture et parvient très souvent à vous miner le moral. «Ma famille au bled me manque. Je suis étudiante à Montréal et c’est mon premier ramadan ici... Quelle tristesse !», indique Aicha. Fatine a le cœur au bord des lèvres. «Je suis seule car mon mari est parti en vacances en Algérie et ne sera pas la avant la fin du mois. J’ai vraiment peur de craquer surtout que je travaille avec des horaires impossibles».

Séchez vos larmes

Si il est résolument admis qu’il est difficile de passer le Ramadan loin de ses parents, de ses frères et sœurs, de son époux, en un mot sans sa famille, voilà une occasion de prouver votre indépendance mais également votre capacité à vous débrouiller seule en tant qu’adulte. «J’ai quitté mes parents à 17 ans pour poursuivre mes études en Allemagne», se rappelle Yousra, étudiante en Relations Internationale et titulaire d’une licence en Interprétariat. «J’ai vraiment subi de plein fouet le blues et souvent pleuré à l’heure du souhour lorsque rien n’indiquait l’appel à la prière. Il a fallu se ressaisir à un moment et j’ai fait la connaissance de compatriotes marocains mais aussi d’amis sénégalais, maliens ou encore Tunisiens avec qui nous organisions des ruptures collectives».

Ainsi, loin de la famille, Ramadan peut être synonyme de partage, de découvertes et de bonne humeur entre amis et/ou camarades. «Avec des collègues ici à l’hôpital, nous organisons des tables collectives et des ftours partagés. Chacun ramène quelque chose et ensemble nous faisons une rupture collective dans la joie et la simplicité», explique Réda, interne dans une structure médicale.

«Je me souviens que c’était la misère en cité universitaire ! Mais bon, je prenais mon mal en patience et voilà aujourd’hui je suis avec ma famille après six années d’études à l’étranger», indique Fedoua, le sourire aux lèvres. Finalement les ladies, les amis constituent une seconde famille. Alors entourez-vous de camarades et partagez ces moments avec eux ! Sinon, que proposez-vous comme (autre) alternative ? 

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