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Grand Angle

Maroc : Quel avenir pour l’économie quand une crise semble s’installer sur le marché interbancaire ?

Après plusieurs déficits enregistrés, le tourisme en mauvaise passe, la campagne agricole compromise, l'endettement croissant des ménages, voici qu'une crise semble s’installer peu à peu sur le marché interbancaire. Que pourrait devenir l’économie nationale?

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Temps de lecture: 2'

A la fin du mois de juin, le déficit des ressources bancaires a atteint un niveau record, soit plus de 60 milliards de dirhams, tandis que les injections de Bank Al Maghrib (BAM) sur le marché monétaire ont dépassé 70 milliards de dirhams, selon les données de BAM, rapporte L’Economiste. Par ailleurs, en cette conjoncture difficile, les banques se prêtent moins d’argent entre elles. En effet, l’encours des dettes envers les banques locales a baissé de 6,6% à 23 milliards de dirhams. Par contre, elles ont fortement sollicité les établissements de crédits étrangers au point de doubler l’encours de leur dette envers ces derniers en un an à 16,5 milliards de dirhams. Tout ceci, sachant que les ratios de liquidité des banques se sont dégradés sur les trois dernières années. Le ratio de liquidité immédiate (actifs liquides/passifs à court terme) est ainsi passé de 23% en 2009 à 16,1% en fin 2011.

Aussi, les banques restent encore très dépendantes des dépôts de la clientèle qui représentaient encore 70% des ressources du système à fin 2011. Or les dépôts bancaires (hors dépôts réglementés et dépôts de garantie) sont en baisse de 2,7% depuis le début de l’année. Parallèlement, la dette bancaire des ménages continue de croître. En 2011, elle a enregistré une hausse de 8%, contre 9,2% en 2010. Cette dette est constituée à 61% de crédits au logement, dont le montant moyen par emprunteur atteint 490 000 DH. Cependant, ces ménages préfèrent s’endetter à taux fixes. Or ces derniers ne sont pas toujours avantageux pour les banques.

A côté de cela, plusieurs secteurs tels que le tourisme, l’agriculture (suite à la période de sécheresse), ont annoncé une année difficile, qui d’ailleurs s'est avérée très difficile. Ce qui a conduit les autorités gouvernementales à revoir à la baisse les prévisions de croissance pour l’année en cours. Que va devenir l’économie du pays maintenant que le système bancaire semble peu à peu ne plus tenir sur ses deux pieds ?

«Signes annonciateurs d’un orage à venir»

«On est en train de payer le tarissement des rentrées de devises du tourisme, des transferts des MRE, des investissements étrangers, …, cela se traduit par une baisse des liquidités», lance d’entrée de jeu Najib Akesbi, économiste et professeur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat, contacté par Yabiladi.

Même si l’économiste juge qu’il faudrait «être très prudent pour l’instant» concernant l’analyse de la situation actuelle, il estime tout de même que «les éléments de la crise sont là». «Un endettement des ménages qui devient inquiétant, les banques sont en demande de liquidités, le problème d’équilibre extérieur qui se pose avec, notamment, la balance des paiements dont le déficit devient de plus en plus inquiétant. L’agriculture aussi va mal, parce qu’il faut dire que quand la campagne agricole est bonne, cela a un impact positif sur l’économie», souligne M. Akesbi.

«Il y a des signes annonciateurs d’un orage à venir. Rien au niveau des indicateurs, des cadrans ne laisse présager une lueur d’espoir, ni le commerce extérieur, ni le tourisme, ni les transferts des MRE», affirme l'économiste. «Le drame du commerce extérieur est que les importations grimpent mais les exportations diminuent. Ce qui se traduit aussi par une baisse alarmante des réserves de devises, déplore M. Akesbi qui juge que «l'engrenage des fameux déficit jumeaux, on y est, on est dedans». Et de conclure, «les gros problèmes qui ne sont pas résolus comme ceux de la caisse de compensation, les retraites, etc, sans parler des fameux plans structurels n’annoncent rien de bon pour l’avenir».

Mon dieu, Quel niveau de conscience politique & économique !
Auteur : MusulmanGéo
Date : le 19 juillet 2012 à 04h14
Alors que le pays se débat dans la misère économique, les gens parlent de prier !!!
Quel malheur d'en arriver !
on voit le Résultat !!!
Auteur : abdo447
Date : le 17 juillet 2012 à 19h50
".....................;Comme on fait nos ancêtre il y a des siècles ils ont travailler et prier"


ils ont peut être prié , MAIS PAS TRAVAILLÉ!!!

s'ils ont travaillé on ne voit pas le résultat !
ils nous ont légué des PAYS ravagé par la Misère et le sous-développement sous Toutes Ses Formes et ses Couleurs!!!
Benkirane à raison !
Auteur : GhostWar
Date : le 17 juillet 2012 à 16h26
Oui il faut prier mais en même temps il faut travailler. Comme on fait nos ancêtre il y a des siècles ils ont travailler et prier etc.

Benkirane à raison si on prit on à tout à condition de travailler aussi.
Reste à PRIER !
Auteur : abdo447
Date : le 17 juillet 2012 à 12h52
Comme a dit Benkirane.

Faut PRIER et la Crise Bancaire sera effacée, le chômage va baisser et les Touriste vont revenir!

Aller, à Vous Mosquées !
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