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Grand Angle

Belgique : Le procès sur la mort du petit Younès Jratlou s’est ouvert hier

Younès Jratlou aurait aujourd’hui 7 ans. Ce petit garçon belge d’origine marocaine avait d’abord été porté disparu puis retrouvé mort dans une rivière le 10 novembre 2009 dans la ville Comines située à la frontière entre la Belgique et la France. Un drame qui avait ému la Belgique toute entière. Mais depuis 3 ans, on ne sait toujours pas comment et pourquoi est mort le petit garçon. Son père Mohammed Jratlou est accusé de l’avoir tué. Son procès s’est ouvert hier.

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Mohammed Jratlou est accusé d'avoir tué son petit garçon Younès en 2009
Temps de lecture: 2'

C’est hier mercredi 6 juin que s’est ouvert le procès de l’affaire Jratlou devant la cour d'assises dans le Mons en Belgique, pour une durée de 10 jours dans lequel Mohammed Jratlou, âgé de 71 ans est accusé du meurtre de son fils Younès, une affaire que Yabiladi suit depuis 2009.

Younès a été asphyxié

Cette année-là, Younès alors âgé de 4 ans seulement disparait du domicile familial à Comines après avoir assisté à une dispute violente entre ses parents qui se sont échangés des coups. Le corps de Younès sera retrouvé 15 jours plus tard dans une rivière à une douzaine de kilomètres de chez lui. Une autopsie est ensuite pratiquée sur le corps et conclut que le petit garçon ne s’est pas noyé mais qu’il est mort par asphyxie après qu’on lui ait porté des coups sur la poitrine et au visage. C’est après les résultats de l’autopsie que les parents de Younès ont été inculpés pour meurtre. Mais la mère Naïma sera ensuite blanchie de tout soupçon alors que Mohammed sera inculpé de meurtre et ira en détention préventive depuis novembre 2010.

Alcoolique et violent

Aujourd’hui, il n’y a pas de preuve qui accuse directement Mohammed Jratlou. Néanmoins, l’accusation se base sur des explications confuses que le père de famille a donné sur son emploi du temps ce jour-là mais également sur sa personnalité. Mohammed est décrit par l’entourage de ces deux ex-femmes comme étant un homme autoritaire et violent. Par ailleurs, l’accusation a également d’autres éléments défavorables à Mohammed Jratlou comme un interrogatoire au détecteur de mensonge durant lequel il a donné des réponses mensongères, la tentative de renverser en voiture son épouse et son fils Younès quelques heures avant la disparition du petit garçon ou des fibres retrouvées sur le vêtement de l’enfant qui montre qu’il ait été transporté en voiture après son décès.

Il clame son innocence

Durant le procès, le père a du répondre aux questions posées par la cour et revenir sur les zones d’ombres qui planent sur l’affaire. Par exemple, s’il avait bu le soir de la disparition de son fils, pourquoi n’a t-il pas appelé la police sur le champ quand il a constaté la disparition de son fils, comment expliquer des traces de sang dans toute la maison. Cependant, Mohammed parle mal français. Il a du être assisté d’un interprète rendant les échanges difficiles avec la cour.

Par ailleurs, la presse belge souligne que Mohamed Jratlou est le dernier adulte à avoir été en contact avec Younes vivant. Mais malgré tous ces éléments, Mohamed clame son innocence. «"J'aime mes enfants, je ne les ai jamais frappés», a-t-il déclaré à la cour. S’il est reconnu coupable durant ce procès, il risque une peine de 30 ans de prison.

Du côté de son épouse, Naïma est témoin dans le procès. Elle, croit en l’innocence de son mari. Elle passe devant la barre aujourd’hui jeudi 7 juin dans l’après-midi. La seule personne qui ne témoignera pas durant tout le procès est Wazir, le grand frère de Younès qui était à l’époque âgé de 8 ans et qui avait assisté à la dispute de ses parents et à la fuite du domicile de son petit frère. 

La grande question qui reste toujours sans réponse au jour d’aujourd’hui est qui a tué le petit Younès ?

Quel culot celui-là,aller même demander un interprète après tant d'années en Belgique.
Auteur : Chibani2
Date : le 07 juin 2012 à 17h36

Bcp de contradictions dans ses déclarations et heureusement qu'il se trouve en Belgique dans un pays démocratique et devant une Cour d'Assises : le Justice du peuple.
Bonne chance,mais à ton âge tu ferais mieux d'avouer,car faute avouée est à moitié pardonnée,au lieu de tourner autour du pot car même tes conseils ne savent à quel SAINT se vouer.
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