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Grand Angle

Maroc : Le gouvernement annonce une réforme urgente de la caisse de compensation

Les indicateurs économiques dans le rouge, le gouvernement Benkirane, en quête de solution pour un éventuel équilibre, passent à la vitesse supérieure. Ainsi, la réforme de la caisse de compensation revient parmi ses priorités et le système de subventions va être révisé … urgemment.

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Avant la fin du mois de juin, le Maroc envisage «de réformer son système de subventions coûteuses», a annoncé Najib Boulif, ministre de la Gouvernance et des Affaires générales en marge d'une conférence de la compétitivité de la Banque mondiale tenue mardi à Casablanca. L’objectif est de relever les principaux indicateurs économiques actuellement dans le rouge et de créer des emplois, a ajouté M. Boulif, rapporte Reuters. En effet, le premier trimestre de l’année 2012 a été difficile. Au cours des quatre premiers mois de l’année seulement, le déficit commercial a augmenté de 6% à 64 milliards de dirhams. C’est donc une sorte d’étranglement que vivent les finances de l’Etat depuis peu.

Dans son budget 2012, le gouvernement a prévu un déficit budgétaire inférieur à 5% du PIB. Pourtant l’année dernière, ce déficit représentait 7% du PIB (selon Bank Al Maghrib), creusé par les subventions de blé, de sucre et des produits énergétiques. Et le pays ne semble pas être sorti de l’auberge, puisque les besoins d’importation de sucre et de blé devraient grimper en flèche. A cela, il faut rajouter la contreperformance du secteur agricole depuis le début de l’année, essentiellement due à la crise européenne. En dépit de tout, «nos priorités pour 2012 en termes de dépenses ne changeront pas. Nous allons cependant réformer le système de subventions, ce qui devrait nous permettre d'économiser quelques milliards de dirhams de cette année», a déclaré M. Boulif à l'agence de presse internationale.

Une alternative aux problèmes sociaux

Au Maroc, l’on a toujours déploré que les subventions profitent beaucoup plus aux plus riches qu’aux moins nantis. D’ailleurs la cour des comptes, dans son rapport 2010 a vivement critiqué l’octroi des aides financières, notamment aux partis politiques. D’après M. Boulif, cette réforme «rendra le système de subventions ciblé et mènera à la création de fonds pour régler les problèmes sociaux ainsi que l'adoption de mesures concrètes pour arrêter le subventionnement des secteurs économiques qui n’ont pas besoin du soutien de l’Etat».

Face à l’énorme dépense en subvention de l’année dernière (52 milliards de dirhams) et l’urgence du respect de ses prévisions, le gouvernement affiche à présent un certain optimisme pour le plan actuellement en vue. «Si nous mettons en œuvre la réforme pour les six mois restants (de 2012), nous serons en mesure de contenir les dépenses de subventions dans les 42 milliards de dirhams que nous avons budgétisé pour 2012», a indiqué M. Boulif.

Initialement, le gouvernement envisageait de vendre une partie de la réserve d'or nationale pour résoudre les problèmes liés à la caisse de compensation. Mais, le wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, s'y était opposé. La réforme du système des subventions apparait donc comme la solution de dernier recours du gouvernement pour faire face à la conjoncture présente. Toutefois, les précisions sur les subventions qui seront revues restent à venir.

importation de blé
Auteur : omar4
Date : le 31 mai 2012 à 12h02
Il faudrait enseigner aux marocains comment cultiver le blé pour obtenir des bons rendements à l'hectare . Les méthodes actuelles sont désuètes et le facteur pluie n'arrange rien.
1ère NOUVELLE
Auteur : Danouni
Date : le 31 mai 2012 à 08h08
Le Maroc a toujours été dans le rouge en raison en particulier de la sècheresse.

Il va falloir investir dans les Énergies renouvelables, les Gaz de Schistes, dans la gestion des déchets, dans les cultures hors sol, dans des bassins halieutiques et dans l'irrigation, le dé-salement solaire de l'eau...

Les pistes sont nombreuses.

Peu de marocains savent que le Maroc achètent du Blé à l'extérieur.
Oust syndicats et partis
Auteur : virtua1
Date : le 30 mai 2012 à 17h09
Et dire que l'état finance des syndicats qui font la grève ,et des partis qui se font l'argent sur le dos des contribuables.
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