Maroc-Palestine: Les parlementaires marocains ont pu entrer à Gaza

La délégation marocaine a visité également les hôpitaux et établissements scolaires afin de s'enquérir de la situation des palestiniens. Ils ont également constatés les dégâts causés par les trois semaines d'assaut israélien. Composée de 9 députés appartenant aux groupes parlementaires de « Justice et du Développement », « Authenticité et Modernité », « la Mouvance », « Constitutionnel », « Alliance des forces démocratiques », « Socialiste », et le groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Égalitarisme; les représentants marocains sont arrivés au Caire dimanche où ils devaient rallier la bande de Gaza. Mais ils ont été interdits d'accès par les autorités égyptiennes selon le Conseil législatif palestinien (PLC) cité par le bureau de liaison basé à Gaza de l'Agence de presse Ma'an (MNA). Il aura fallu l'organisation d'un sit-in pour que les parlementaires marocains puissent traverser le terminal frontalier de Rafah.

La délégation qui était dirigée par Mustapha Ramid, président du groupe parlementaire Justice et Développement (PJD), a été accueillie par des officiels du Hamas avec à leur tête, Mushir Al-Masr, secrétaire parlementaire du mouvement islamiste. Mushir Al-Masr, remerciant la délégation marocaine au nom de tous les Palestiniens, a affirmé que cette visite est très importante car elle intervient après l'offensive israélienne qui a sérieusement affectée les infrastructures de Gaza.

Depuis le début du conflit le 27 décembre 2008, la solidarité marocaine à l'égard des palestiniens a été sans faille. Outre les marches de protestation et l'ouverture à Bank Al Maghrib d'un « compte spécial d'aide à la Palestine », le Royaume s'était engagé à recevoir 200 blessés graves palestiniens dans deux hôpitaux de Rabat. Le Maroc avait mis en place un pont aérien entre l'Égypte et Gaza qui a permis l'acheminement de plus de 100 tonnes de médicaments et de nourriture. De plus sur instruction royale, 30 médecins spécialistes marocains ont été dépêchés à Gaza. En 22 jours de combat, il y eut plus de 1200 morts dont au moins 400 enfants et environ 5000 blessés.