Emirats arabes unis : Une Éthiopienne condamnée à mort pour le meurtre d’une Marocaine

Par Yabiladi

Publié Le 22/05/2012 à 11h13

Temps de lecture: 1'

Une femme de ménage de nationalité éthiopienne vient d’être condamnée à la peine capitale, par la cour de cassation de Ras el Khaima, aux Emirats arabes unis. S. Buhanu, 23 ans, a été reconnue coupable d’avoir tué son employeuse marocaine ainsi que sa petite fille, rapporte ce mardi 22 mai, le site d’actualité Emirates247.com.

Les faits remontent à fin 2010, lors d’une dispute au domicile de la victime. Menacée d’expulsion, la prévenue s’est alors emparée d’un couteau de cuisine et a poignardé la victime à plus de 70 reprises. L’Ethiopienne a ensuite trainé le corps jusqu’à sa chambre à coucher avant d’y mettre le feu. La petite fille de la victime, âgée tout juste de 30 mois, se trouvait également dans la chambre. Le bébé est mort asphyxié.

S. Buhanu sera donc exécutée par balles après l’approbation de la sentence par le chef d’Etat.

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Voir 2 commentaires

histoire sordide!

Auteur : Bento
Date : le 22 mai 2012 à 14h20

Sans connaitre les détails, il faut toujours un minimum du respect entre être humain, surtout face à quelqu'un qui n'a rien à perdre. Même si rien ne peut expliquer un double meurtre, quand on rajoute à la misère un sentiment d'injustice et de colère cela donne un cocktail explosif.

Femme de ménage de femme marocaine

Auteur : ElChamali
Date : le 22 mai 2012 à 14h01

Certaines familles réduisent leurs femmes de ménage en esclavage. Dans un pays où en plus la présence sur le territoire dépend de son employeur.

Je n'ose pas imaginer ce qu'a dû subir cette éthiopienne, pour en arriver là.

Ils endettent cette main d'oeuvre par des réseaux de passeurs (officieusement organiser par les gouvernement de ces pays). Pour qu'une fois arrivé dans "l'eldorado", ils deviennent corvéable pour rembourser leurs dettes. Le pire est alors pour eux d'être expulsé après avoir travaillé comme des chiens. Leur seule solution se soumettre.

Espérons que ces quelques soubresauts ne mettent de l'ordre dans ces pays.