Des rumeurs envoient Gerets à la tête de la sélection belge

Gerets: "Je ne peux pas faire autrement"


Vous avez conscience de l’engouement autour des Diables ?

"C’est dingue. Je ne vais pas dire que cela me donne la pression car je vis bien avec depuis 30 ans. Ce que je veux dire, c’est que si jamais je devais revenir en Belgique, l’attente serait encore plus grande. Mais cela ne me fait pas peur. Mais j’ai mon contrat jusqu’en 2014 et je ne veux pas faire mal à des gens qui ont attendu 6 mois pour que je vienne, ce serait un peu scandaleux de ma part si je dis après les deux prochains matches : “OK, j’ai une offre qui, financièrement, est 25 % inférieure à ce que je gagne ici mais malgré tout je veux rentrer dans mon pays”. Le jour où j’arrêterai ma carrière, j’espère pouvoir regarder tous ceux que j’ai croisés dans les yeux sans que quelqu’un me dise que je ne l’ai pas respecté. Je reviens sur l’épisode en Arabie saoudite où je suis parti plus pour des circonstances privées que sportives. Aujourd’hui encore, j’en garde un goût amer et je n’ai pas envie de le faire deux fois, c’est la seule chose qui me fait mal encore."

À vous entendre, le challenge des Diables est beau, mais ce qui prime, c’est le respect de la parole donnée et du contrat.

"Absolument. Je ne peux pas faire autrement. Si cela m’arrive encore une fois, cela va me travailler encore plus. Si la Fédé marocaine me dit demain qu’il vaut mieux que je m’en aille, là, c’est une autre histoire."

Et si l’Union belge offre une somme conséquente pour racheter votre contrat ?

"Cela n’a rien à voir. Ce n’est pas avec l’argent que mon président sera impressionné. J’en suis sûr. Des gens ont essayé, mais je leur ai dit: non, n’essayez pas de le faire."

Vous vous rendez compte du décalage que vous pouvez représenter en accordant autant d’importance à une parole donnée par rapport à ce qui se passe habituellement dans le football ?

"Oui, Mais d’un autre côté, cela paie. À un moment donné, je vais arrêter mon boulot, vivre voyager. Et si je peux retourner partout où j’ai travaillé, y rester un jour ou un mois et passer des moments fabuleux. Partout où j’ai travaillé, j’ai laissé des amis. Peu. Mais j’en ai laissé. Et ils me téléphonent, ils me disent de venir les voir. Avoir cette richesse, qu’il y ait des gens qui se battent pour venir me chercher à l’aéroport, c’est aussi important.".

Le coeur d'Eric balance entre le Standard de Liège,club de coeur,les diables rouges,équipe Nationale Belge et comme de bien entendu,il a laissé ses marques à Marseille et son vieux port,là où l a fait du beau travail malgrè la réticence de feu Dreyfus,patron Adidas,Président de l'OL et du Standard de Liège.

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