Menu

Grand Angle

Le Parlement n'est pas prêt pour les questions en langue amazighe

Il n’y aura plus de question posée en amazighe au parlement, le temps nécessaire pour l’adoption de la loi organique de l’officialisation de cette langue et de recruter des traducteurs.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Lundi 30 avril, une députée du RNI rompt une tradition, bien ancrée au parlement marocain, et pose une question en amazighe. Une première. S’en est suivi une vive polémique, à l’intérieur de l’hémicycle, entre partisans, RNI, PAM et USFP, et détracteurs, PJD et Istiqlal, grands défenseurs de la langue arabe, et même le Mouvement populaire, pourtant une formation de tendance berbériste.

Une semaine plus tard, la conférence des présidents des groupes parlementaires a décidé, lundi 7 mai, de reporter toute question ou intervention en amazighe à une date ultérieure, le temps que la Chambre des représentants recrute des traducteurs et s’équipe en moyens matériels adéquats à même d’assurer un meilleur usage de la langue amazighe. Une manière intelligente d’éviter que l’initiative de la chanteuse Fatima Tabaâmranet ne fasse tache d’huile non pas à la Chambre basse mais également chez les conseillers, d’autant que les séances hebdomadaires des questions orales au parlement sont transmises en direct sur la 1ère chaine. Dans ces conditions, nombreux sont ceux qui seraient tentés d’emboiter le pas à la députée du RNI.  Une médiatisation, à moindre frais, et du pain béni pour ces élus.

Une décision conforme à la constitution

La décision de la conférence des présidents des groupes parlementaire est, par ailleurs, parfaitement conforme à la nouvelle constitution du 1er juillet 2001. Son article 5 reconnaît que l’amazighe, au même titre que l’arabe, «une langue officielle de l’Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception. Une loi organique définit le processus de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle».

Ce report accorde au gouvernement et aux députés le temps nécessaire en vue de mettre en place la loi organique de l’officialisation de l’amazighe. Un objectif qui ne pourrait dépasser,en aucun cas, cette législature qui prendra terme en 2016. C'est la constitution qui l'exige.

Où sont passés ces chiens,je les cherchais partout,où sont passsés ces chiens,ils vont me rendre fou,belle chanson.
Auteur : Sylvester 2012
Date : le 09 mai 2012 à 23h47
Allez même demander l'abrogation de l'Arabe au Maroc au profit de l'Amazigh.
Vous n'êtes rien d'autres qu'un peuple "cha3b de tbel o l3ayta",pour donner raison à une Cheikha men zebbala nel 9obba.

Pauvre Démocratie aux mains des ignards.
Relisez le rapport de la citoyenneté sur la situation des droits culturels et linguistiques au Maroc.

Je vais vous distribuer des OS,pour vous calmer et cesser de dire du n'importe quoi,car vous avez un gouffre énorme entre vous et la Démocratie,moi je n'attends pas que le Roi me guide,je respecte les droits et les devoirs de tous les citoyens.

Hada sirkom melli kano nas kay khedmo bladom o,toma konto m3a cheikhat.Cessez d'aboyez sinon je risque d'être grossier avec vous.Mettez-la au point mort.
Dernière modification le 09/05/2012 23:49
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com