C’est officiel ! Meriem Bensalah est désormais candidate à la présidence de la CGEM. Après avoir désisté lors d’une première tentative en 2007, disant avoir d’autres priorités, la business woman revient cette fois et se positionne. Mais pour l’instant, elle ne veut faire aucune «déclaration officielle tant qu’elle n’aura pas son colistier pour être le vice-président», rapporte l’Economiste dans son édition de lundi matin.
Un CV qui pèse lourd
Actuellement à la tête du groupe Oulmès, Meriem Bensalah est titulaire du diplôme de l’Ecole supérieure de commerce de l’Université Paris IX Dauphine et d’un MBA de l’Université de Dallas. Avec ses frères et sœurs, elle est co-responsable à Holmarcom, une holding impliquée dans plusieurs secteurs d’activité fondée par son père Abdelkader Bensalah. La femme d’affaires est également, entre autres, membre du conseil monétaire de Bank Al-Maghrib et administrateur de la Fondation Mohamed V. Son parcours est également marqué par une forte implication dans des projets d’envergure comme le Festival de Casablanca dont elle a été la présidente et bien d’autres. Egalement présidente du Conseil euro-méditerranéen pour la médiation et l’arbitrage, Meriem Bensalah jouit d’une notoriété, d’une influence et d’un respect à l’internationale qui lui vaut le soutien de plusieurs hommes d’affaires «bien placés» pour sa candidature à la CGEM, selon les Echos.
Possible favorite ?
Pour l’instant, le président sortant Mohamed Horani réfléchit encore à sa candidature, a-t-il indiqué à L’Economiste. D’autres protagonistes se sont manifestés, il s’agit du président de la Fédération du transport et du président de la Fédé, mais ils semblent ne pas faire le poids devant celle que l’on appelle «le dame de fer».
Avec tout ce qui se dit dans la presse, Meriem Bensalah semble être une favorite dans la course. Et si elle arrive à l’emporter, elle sera la première femme à la tête de la CGEM. Une entité fondée en 1947. Après le tamisage qu’ont subi les femmes lors de la formation de l’actuel gouvernement, ce serait certainement une consolation pour la junte féminine qui a tant à donner dans la gouvernance au Maroc.