Le Maroc face au défi du "Zmagri Boom"

Il est d'après ce que je sais, possible maintenant de transférer des fonds du Maroc vers l'étranger...Déjà un point positif, mais c'est vrai demeure le problème de l'héritage, des avoirs, des successions pour les MRE

En effet ce problème est crucial et nous vous remercions d'y avoir penser et de le poser en ces termes bien logiques.
La majorité des MRE ont investi au Maroc pour une raison ou une autre. Mais pour certains les objectifs escomptés ne sont pas atteints. Ils n'ont pas intégré dans leur prise de décision l'existence de leurs enfants et leur avenir qui se construit sur le sol du pays d'accueil. La majorité de ces enfants ne reviendront pas vivre au Maroc et seront obligés un jour de vendre les biens de leurs parents décédés (héritage + investissements) là se pose un autre problème : comment faire pour rapatrier la contre-partie de cette vente càd, faire sortir le montant en devises du Maroc??? abstraction faite de tout ce qu'ils vont perdre pour faire les démarches administratives ( le change, les frais d'avocats, de notaires,.....).

ces questions nous hantent et nous y pensons pour que nos enfants ne soient pas lésés et que leurs droits ne soient pas bafoués.... ils n'y sont pour rien....c'est nous les parents qui ont mal réfléchi et mal anticiper ces problèmes! alors que nous avons agit pour contribuer au développement de notre mère-patrie et nous avons toujours pensé au retour.

nous souhaitons vivement que ce problème soit pris au sérieux par le gouvernement et les associations qui aident les MRE pour mettre en place des moyens d'informations pour les générations à venir .

Salam,

C'est la corruption généralisée au Maroc, y compris dans la justice, qui pose problème. Tu ne peux faire valoir tes droits dans un monde totalement corrompu.
L'ancienne génération "acceptait" de vivre avec cette corruption, pas la nouvelle génération.
Toute la différence est là Mr Ezzouak !

Bonjour Mr Ezzouak
Vous avez parfaitement raison de soulever ce problème. Il sera très difficile aux enfants de la "deuxième génération " de faire valoir leur droits vis-à-vis des autres membres de leurs propres familles concernant l'héritage. Ça sera un motif de scission avec leur pays d'origine. Imaginons un terrain sur lequel une maison (familiale) a été bâtie. Où a longtemps vécu le (ou les) frère(s) du défunt (peut-être durant 40 ans ou plus ). Cette propriété a pris énormément de valeur. Au moment du partage, chacun des héritiers( Du Maroc , de France ou d’ailleurs) essayera d’obtenir son droit. Et au Maroc, Le droit n’est pas toujours « très droit ». Ces enfants de la "deuxième génération " subiront une triple souffrance : disparition du père, rupture des liens avec les autres membres de leurs familles marocaines et surtout expropriation ( même partielle) de leur terre. Le lieu( la terre) qui nourrit leurs racines. Enverront-ils , après çà « des devises » au Maroc ? Passeront-ils leurs vacances au pays ?Ce n’est absolument pas sûr ! Et le Maroc a toujours besoin de ces fonds !
Il faudrait que les RME règlent leurs affaires de leur vivant. Que le Maroc ( le gouvernement marocain) , par des actes forts, visibles et réels, montrent qu’il tient effectivement à tous ces enfants.
Je remercie Yabiladi de nous nous informer continument et de façon très objective de ce qui se passe dans notre Bladna !

Et quel pays a votre avis ne joue pas le meme jeu?
Je sais pas en europe mais au ameriq nord se sont les avocats qui se font engraisser et puis il faut les interpretes qui pour garder leur statut doivent toujours cotiser annuellement a leur organisation professionel sans ca meme s'il sont excellent en interpretation ils seront pas admis. Il faut assui rappeler que le jargon legal est deja incomprhemsible pour un mortel introduire des traduction ca le rend presque impossible,une vraie bataille de quelques annees