La question des «comités populaires», initiés par des groupes islamistes au lendemain de la victoire du PJD aux législatives du 25 novembre, contre des bars et certaines maisons closes, notamment à Aïn Leuh au Moyen-Atlas, a atterri mardi, à la Chambre des Conseillers lors de la séance hebdomadaire des questions orales, retransmises en direct par la 1ère chaîne. Interpellé par le Groupe fédéral, le ministre de l’Intérieur Mohand Laenser, également secrétaire général du Mouvement populaire, a précisé que le gouvernement «ne tolère aucune interférence dans les prérogatives de l’Etat».
Le même dossier a été abordé, hier, par les députés. Cette précision du ministre intervient dans un contexte particulier marqué par des pressions sporadiques exercées par des groupes qui prétextent répandre la vertu et combattre le mal.