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Le Onze marocain déçoit au Zimbabwe

N'ayant pas rugi à Harare, les Lions de l'Atlas compromettent leurs chances de qualification.

CAN 2008Le nul concédé par le Maroc à Harare, devant une très modeste équipe du Zimbabwe, a plongé dans l'incertitude le sort des Lions de l'Atlas dans la course pour la qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations, prévue au Ghana en 2008.

Pourtant, tout avait bien commencé pour les Marocains qui prirent l'avantage dès la huitième minute sur un but de Youssef Hajji. En effet, sur une pelouse assez bonne et devant un public record, les hommes de Fakhir ont réussi à développer un jeu assez réaliste, en début de rencontre, face à une équipe du Zimbabwe loin d'être un foudre de guerre.

De surcroît, et malgré toutes les craintes, les joueurs zimbabwéens n'ont guère été agressifs comme ils le furent il y a quelques années à Marrakech. Malgré une domination quasi constante, les attaquants nationaux n'ont pu concrétiser leur supériorité.

Et au fil des minutes, les hommes de Fakhir, au lieu de se porter résolument à l'attaque, sont tombés dans le piège, en abusant de passes latérales et, souvent, de dribbles inutiles. La blessure de Badr Kadouri qui prêtait main-forte à l'attaque n'était pas pour arranger les choses.

Elle fut très ressentie. En outre, les consignes données probablement par Fakhir de se retrancher en défense afin de préserver le maigre avantage a été néfaste pour le Onze national.

Cette tactique a, en effet, permis au Zimbabwe de prendre l'ascendant sur l'équipe nationale et de dominer les débats, à telle enseigne qu'on vit même le gardien adverse mener des incursions au milieu de la défense marocaine, recroquevillée en arrière. Et ce qui devait arriver advint, à la 81e minute, avec une égalisation qui jeta le désarroi aussi bien parmi le Onze national qu'au sein des supporters.

Ce nul a sérieusement compromis les chances du Maroc pour la qualification au Ghana, bien que les Lions de l'Atlas soient toujours en tête avec 4 points. Fakhir avait bien raison, la veille, de montrer une certaine nervosité devant l'enjeu de la rencontre.

Abou-Ibadallah
Source: Le Matin

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