La « Fight Night 2006 » va rassembler huit boxeurs « pros », samedi soir, à la salle omnisports de l’Anse-Vata. Et parmi eux, il faudra compter avec le punch du Marocain Hassan Baou, ancien vice-champion du monde de boxe thaïlandaise.
Du haut de ses 32 ans, Hassan Baou possède une solide expérience des sports de combat. Et pourtant, il s’apprête à disputer son tout premier tournoi international de full-contact, samedi, à Nouméa. « Je me consacre à cette discipline seulement depuis l’année dernière. Avant, je faisais de la boxe thaïlandaise », raconte le Marocain qui a, par le passé, donné des sueurs froides à certains de ses adversaires. Il a d’ailleurs été quadruple champion de France, champion du monde Arabe au Liban mais aussi vice-champion du monde amateur de boxe thaï, en Thaïlande.
Finaliste d’un K1 en Espagne
« Le full-contact commence à bien se développer au Maroc. J’ai donc voulu tenter l’expérience », souligne le sociétaire de l’Entente sportive de Nanterre, tout en précisant qu’il a déjà participé à un tournoi international de kick boxing (K1), l’année dernière en Espagne.
« J’étais en finale que j’ai perdue aux points contre un Espagnol. L’arbitrage ne m’avait pas été favorable », estime-t-il. Pour cette première « Fight Night », le Marocain sait qu’il ne pourra pas donner de coups dans les jambes (Ndlr : ils ne sont pas autorisés, en full-contact). « Ça ne me pose pas de problème, car je suis habitué à changer de style. De toute façon, je m’adapte très vite... »
L’autre paramètre à gérer sera sa première opposition avec un Australien ou un Néo-Zélandais, en quart de finale. « Je ne connais pas trop leurs styles mais ça ne me dérange pas. Il ne faudra pas tout donner d’entrée de jeu et surtout ne pas se blesser pour aller jusqu’au bout. »
Le Marocain annonce la couleur. Il n’a qu’un objectif en tête : aller jusqu’au bout et, pourquoi pas, retrouver en finale le métropolitain Mamadou Traoré, vice-champion du monde 2005.
« Pour le spectacle, ce serait l’idéal. Mais, auparavant, il va falloir gérer le physique durant les deux premiers combats », insiste Hassan Baou, surnommé la « Makina » (la machine). « C’est parce que je suis un frappeur », précise-t-il avec le sourire. « Maintenant, on verra samedi et que le meilleur gagne. »
Les Nouvelles Caledonnienes