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La liposuccion, 1er acte de chirurgie esthétique: 10 000 accomplis par an

«Au Maroc, la liposuccion est le premier acte en chirurgie esthétique». Celui qui parle ainsi en sait quelque chose. Le Dr. El Hassane Tazi, vice -président de la société marocaine de chirurgie esthétique et de chirurgie réparatrice, accomplit, annuellement, plus de la moitié des actes chirurgicaux accomplis dans ce domaine, dans notre pays. Les patients qui le consultent ont souvent tout tenté sans résultats.

Certains ont suivi, avec succès, la cure de Hcg qui garantit, en l'espace de 40 jours, de perdre 10% de son poids et ont enchaîné avec une opération chirurgicale pour réduire les amas graisseux. Obèses ou souffrant simplement d'une surcharge pondérale localisée, les adeptes de la liposuccion se rencontrent dans différentes couches sociales, même si, souvent, l'argent est un facteur freinant. En effet, pour avoir un corps parfait ou tout au moins une silhouette correcte, il faut compter entre 10 000 à 50 000 Dh.

Ce n'est pas le cas de Kawtar. Cette jeune fille qui n'a pas encore fêté ses 18 ans a déjà subi quatre liposuccions. Souffrant d'obésité, la jeune fille vivait repliée sur elle-même, avait arrêté l'école, n'osant presque plus sortir. Depuis qu'elle a perdu presque tous ses kilos en trop, la jeune est métamorphosée. Elle revit, dit-elle.

Dans le cas de Kawtar comme dans celui de beaucoup de personnes qui fréquentent la clinique où opère le Dr. Tazi, l'acte chirurgical se révèle, parfois, la seule et unique solution. «Rapide, efficace», comme le répète cette jeune femme ravie, qui s'est enfin débarrassée d'une culotte de cheval disgracieuse.
«Toutes les zones du corps peuvent être traitées : culotte de cheval, la face interne des cuisses, les genoux, le ventre, les hanches, les bras, les chevilles, les bourrelets du dos…», explique le docteur Tazi. Les patientes qui ont recours à la chirurgie ne cachent pas leur joie.

Les résultats dépassent toutes leurs espérances. Sans vouloir être un Apollon ou un Adonis, les hommes cherchent à soigner et à entretenir leur forme et leur corps. Ils deviennent, en ce troisième millénaire des clients presque assidus de la chirurgie plastique.

Après avoir essayé de multiples régimes, fait le tour des centres spécialisés en amincissement, ils découvrent que la liposuccion peut résoudre tous leurs problèmes. «Chez l'homme, la masse grasse est plus faible, que chez la femme, mais elle se concentre au niveau de la taille donnant les poignées d'amour, au niveau du ventre et dans la région mammaire réalisant une gynécomastie», explique le chirurgien. Aussi, parmi les nombreux messieurs qui suivent la cure d'amaigrissement HCG, certains sautent le pas et ont recours à la chirurgie pour traquer les derniers amas graisseux. Les raisons sont multiples. «Pour sculpter mon corps», comme nous le précise ce patient. «C'est une marque de respect pour soi et pour soi-même», affirme cet autre patient, nouvellement opéré.

Depuis son opération, M. E. se sent un autre homme, plus dynamique et mieux portant. M. E. n'est pas le seul dans son cas. Dans les couloirs de la clinique Hakim, de nombreux patients viennent chercher la solution miracle qui leur permettra de commencer une nouvelle vie.

Doit-on, pour autant conclure, que les chirurgiens plasticiens opèrent à tour de bras, dans notre pays et que tous ceux qui peuvent se payer cet acte sont les bienvenus ? «Un geste chirurgical ne doit être imposé que lorsqu'il y a une répercussion psychologique, ou une disgrâce gênante physique», insiste le Dr Tazi.


Le bonheur d'être mince

Bouazza Khalfi a personnellement été confronté au problème de l'obésité. Son parcours l'a conduit à tester différentes méthodes avant qu'il ne trouve la bonne formule. "Phisiomins a changé ma vie ", dit-il. Il en tellement content qu'il décide d'implanter cette méthode au Maroc. "La méthode Physiomins existe depuis 18 ans. Elle est le fruit de recherches scientifiques entreprises par un conseil médical basé en France", explique-t-il.

"C'est une méthode douce, naturelle et sans efforts qui permet de faire trois repas par jour et de manger à sa faim. Et le régime évolue dans le temps jusqu'à ce qu'on trouve une alimentation normale", ajoute-t-il. Le protocole de soins, personnalisé et adapté au contexte alimentaire marocain, permet d'éliminer les masses graisseuses. Des machines et des produits adaptés complètent les soins. La promesse étant de retrouver un corps mince. C'est évidemment l'espoir caressé par tous ceux qui optent cette méthode.


Les capitons sous haute surveillance

Il n'y a pas une mais des cellulites : l'adipeuse, liée à un excès de gras, l'infiltrée, due à la rétention d'eau, et la fibreuse, ancienne, douloureuse, indurée et la plus difficile à déloger.
La cellulite est chronique. Donc, il faut la traiter à vie. Et pour ça, il n'existe aucune solution miracle mais un ensemble de réponses complémentaires : réglage alimentaire, activité physique et traitement local adapté. La liposuccion n'est valable que pour la cellulite adipeuse.

Nos quatre milliards d'adipocytes (cellules graisseuses) à l'origine de nos disgrâces esthétiques ne sont pas de gros bêtas qui stockent sans réfléchir. Chacun d'entre eux est une cellule très intelligente qui sécrète une centaine de molécules et d'hormones. “ Et ce n'est pas demain la veille qu'on en maîtrisera l'ensemble des paramètres ”, affirment les experts.

La rétention d'eau a différentes causes (veineuse, lymphatique, hormonale) mais peut aussi être due à une intolérance aux produits chimiques de l'alimentation (protéines, additifs, émulsifiants, édulcorants, émollients...) qui, lors de la digestion, produisent des molécules éponges. Pour dégonfler, il vaut mieux manger frais, simple et naturel.

Source : Le Matin

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