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Quatre individus, soupçonnés d’être les auteurs des tags islamophobes sur les façades extérieures de la mosquée de Saint-Etienne, ont été interpellés lundi soir, et placés en garde à vue.
Les 4 suspects, seraient selon la presse française, âgés de 18 à 20 ans, mais leur identité n’a toutefois pas été précisée. Il s’agirait de 4 lycéens, fréquentant un lycée professionnel de la ville, d’après le quotidien Métro.
D’après la police, les suspects appartiendraient à un mouvement d’Extrême-Droite, mais ne feraient pas partie d’un réseau organisé, et seraient même inconnus des services de police.
Si l’enquête dont ils font l’objet confirmait les soupçons qui pèsent sur eux, les 4 lycéens devraient être déférés dès ce mardi au parquet de la ville, relève l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur. Ce ne serait qu’une question de temps, dans la mesure où les lycéens auraient reconnu les faits, comme l’indique la radio régionale lyonnaise Lyon 1ère.
Le 8 février dernier, près d'une dizaine de graffitis racistes et islamophobes, comme "La France aux Français", "Pas d'Arabes ici" ou encore "Heil Hitler", avaient été découverts sur des façades de la Grande Mosquée de Saint-Étienne, en cours de construction. Entre 500 et 600 personnes s'étaient rassemblées le 14 février dans la mosquée pour condamner ces écrits.
Yann Ngomo
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