Deux marocains ont été blessés dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 janvier 2009 à Getafe dans une fusillade apparemment liée à un règlement de compte dans une affaire de drogue selon des sources policières rapportées par Europa Press.
Samedi 10 janvier, 20h 35, heure locale, la police reçoit un appel d'urgence. Elle se rend au 12 rue Mariano Moreno. Cinq minutes plus tard, un autre appel signal une agression près de la gare de Las Margaritas. Sur place, les policiers ont trouvé Abdelmounaime Y., né le 5 avril 1977 au Maroc. Il souffrait de deux blessures par balle sur ses deux jambes dont l'une dans le genou droit. Transféré à l'hôpital universitaire de Getafe, il a été libéré quelques heures ne présentant pas de blessures graves. Selon Abdelmounaime, lui et son cousin étaient dans une Citroen Xantia quand une voiture a accroché la leur. Après une discussion suite à cet accident, ils ont essuyé des tirs venant des trois occupants de l'autre voiture. La police a localisé la voiture et le cousin d'Abdelmounaime; lui aussi blessé par balle à la cheville droite. Il s'appelle Abdellah Y., né au Maroc le 22 Novembre 1977. Les deux Marocains ont des antécédents judiciaires selon la police.
Abdelmounaime est résident régulier en Espagne. Il était poursuivi pour agression sexuelle à Getafe en Février 2006. Abdellah qui est sans papier mais est en instance d'enregistrement est connu des services de police pour résistance, désobéissance et pour avoir proféré de menaces en août 2006.
Il y aurait en outre des incohérences dans leur dépositions. Un témoin sur les lieux de la fusillade a affirmé à la police qu'il y avait 5 personnes. Trois d'entre eux sont montés dans une voiture avec une grande valise après discussion et auraient tiré sur Abdelmounaime et son cousin Abdellah. Les deux blessés ont été aperçus à maintes reprises sur la « Colin de la Frontera », la dernière en date du 5 janvier. L'hypothèse retenue dans cette affaire est celle d'un trafic de drogue.
Les recherches se poursuivent pour retrouver les 3 personnes qui auraient tiré des coups de feu. En attendant de faire toute la lumière sur cette affaire, Abdelmounaime et Abdallah sont détenus par la police.
Ibrahima Koné
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