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Le passeport biométrique pour 2009 au Maroc

Après la carte d'identité et le permis de conduire, le tour est désormais au passeport d'entrer dans l'ère de la biométrie. Annoncé depuis plusieurs mois par le département de tutelle, le ministère de l'Intérieur en l'occurrence, ce projet entre désormais dans la phase de concrétisation.

Les premiers appels d'offre internationaux pour sa réalisation viennent d'être lancés par l'Intérieur et Bank Al-Maghrib, département ayant la charge de la confection de ce document, par le biais de Dar Essikah. Ce projet se déroulera sur plusieurs phases, une composante à la fois. Ainsi, ledit appel d'offre portera sur la sélection des fournisseurs, nationaux ou internationaux, qui auront à produire la couverture électronique du nouveau passeport, ainsi que la mise en œuvre de systèmes de gestion et de contrôle de ces passeports aux postes frontières.

Le passeport biométrique fait partie d'un plan sécuritaire autrement plus vaste, étalé sur la période 2008-2012, et qui vise à renforcer les mesures de veille sécuritaire en tous genres. Le passeport biométri­que en est bel et bien une. Une fois le nouveau document mis en place, il faudra s'attendre à des délais plus longs pour l'obtention de son passeport, actuellement de 1 mois. Avec l'arrivée des passeports biométriques, les vérifications effectuées sont plus approfondie! En plus de la photo, le passeport biométrique contiendra également les empreintes digitales numérisées. Les premiers exemplaires sont attendus dès 2009. Les demandes des nouveaux passeports seront centralisées dans un nombre limité de centres dans un premier temps avant de s'élargir à tous les arrondissements de policé, le temps que ceux-ci s'équipent des moyens (appareils pour prises de photos, installations informatiques). Et tout porte à croire que la production «industrielle» sera toujours centralisé à Dar Essikah. A noter que le choix de la formule des appels d'offres pour la désignation des fournisseurs tranche avec le mode du gré à gré adopté pour la production des CNIE, du temps d'un certain Hamidou Laânigri, alors directeur général de la DGSN.

Tarik Qattab
Source: Le Soir Echos

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