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Terrorisme au Maroc : Grosse prise

Un réseau de terroristes présumés vient d’être démantelé par les services centraux de la Direction générale de la sécurité du territoire (DGST). «Les terroristes présumés projetaient de perpétrer des actes criminels sur le territoire national», indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Quarante-quatre membres de cette cellule terroriste dont cinq militaires initiés aux explosifs ont été arrêtés. Ils appartiennent à un réseau qui évolue à Casablanca, Youssoufia, Sidi Yahya Gharb, Salé, Sidi Slimane et Tétouan.

Se dénommant «Jamaat Ansar El Mehdi», ce groupuscule était dirigé par un ex-détenu de la fameuse salafia-jihadia. Le leader a manifestement réussi à recruter des islamistes radicaux dans la perspective de les encadrer et les former au maniement des explosifs dans les régions de Nador et Ouezzane. «C’est de cette région que le groupuscule comptait proclamer le jihad, après acquisition d’armes à feu», souligne le communiqué.

Les enquêtes menées ont révélé que ce groupe envisageait de financer ses activités par le recours au braquage d’institutions financières et de convois de transport de fonds ainsi qu’aux moyens de collectes d’argent. Les aides devaient également venir des contributions de certains de ses membres, ainsi que de crédits de consommation contractés par les émules de ce groupuscule.

Les perquisitions effectuées chez les éléments arrêtés, poursuit-on auprès du ministère, ont permis la saisie d’explosifs, de matériels de laboratoire et de communication et des produits de propagande.

Contactée par L’Economiste, une source de la DGST a souligné que 18 membres de cette cellule ont été déférés devant le parquet général de Rabat vendredi 28 juillet dernier. «Les prévenus devraient normalement passer devant Bouchaïb Chentouf, le juge d’instruction chargé d’instruire toutes les affaires relatives au terrorisme», souligne la même source.

Au total, trente-deux personnes ont été présentées devant le parquet général de Rabat depuis le 28 juillet. L’enquête policière est toujours en cours pour déterminer l’implication ou non des 11 autres mis en cause.

Source : L'Economiste-MAP

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