Le Maroc condamne «l'escalade, la violence et l'offensive des autorités d'occupation» israéliennes en territoires palestiniens, a souligné vendredi, devant le Conseil de sécurité de l'Onu, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc aux Nations unies, El Mostafa Sahel.
«Devant la vague de destruction qui a touché les institutions palestiniennes et les infrastructures, le gouvernement du Royaume du Maroc ne peut que dénoncer l'escalade et la violence et condamner l'offensive menée par les forces d'occupation», a ajouté M. Sahel, appelant le Conseil de sécurité et le Quartette (Onu, Etats-Unis, UE, et Russie) à prendre «des mesures concrètes» pour mettre un terme à cette offensive.
Au cours d'un débat public sur la situation au Proche-Orient, M. Sahel a rappelé que «le Royaume du Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, continue de croire, en dépit de ces circonstances pénibles, en la possibilité de mettre fin à la violence dans la région».
Il a également réaffirmé la profonde conviction du Maroc que les négociations constituent «la voie idoine pour une paix juste et globale au Proche-Orient conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et à la feuille de route».
Le diplomate marocain a, par ailleurs, plaidé pour «la libération de tous les ministres et élus palestiniens arrêtés par l'armée israélienne» et insisté sur la nécessité de mettre fin à «la politique de l'embargo et de la punition collective». «La politique de l'escalade menée par Israël ne fait qu'aggraver davantage la crise», a-t-il ajouté.
Le Maroc, poursuit M. Sahel, «exprime son entière opposition à l'option dangereuse du gouvernement israélien dans le traitement de la crise, à travers l'escalade militaire, à l'heure où les parties palestiniennes sont parvenues à un accord politique dans le cadre du dialogue national de nature à faciliter la relance du processus de paix".
Le Conseil de sécurité a consacré vendredi une session publique à la situation au Proche-Orient, à la demande du groupe arabe aux Nations unies, qui a été l'occasion pour nombre d'intervenants de condamner l'escalade militaire menée par l'armée israélienne dans les territoires palestiniens.
Source : MAP