Le 29 octobre 1972 mon fils Houcine, militant syndicaliste et membre de l’UNFP, a été enlevé de Tunis par la police politique marocaine.
Le 13 juillet 1975, il a pu s’évader du centre secret de détention, le PF3 à Rabat. Il a été arrêté de nouveau le 19 juillet 1975 par la gendarmerie royale.
33 ans dans l’enfer de la disparition forcée, alors qu’on est à 33 jours de la fin du mandat de l’IER (Instance Equité et Réconciliation), institution chargée par le Roi Mohamed VI de régler le dossier des détenus-disparus.
Aucune nouvelle de mon fils Houcine.
Pourquoi cet acharnement, ces souffrances et cette attente étouffante dans un Maroc officiel qui se réclame respectueux des droits de l’homme tels qu’ils sont universellement reconnus.
Khadija Chaou (83 ans)
Mère de Houcine El Manouzi
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Source : Communiqué de presse