Les patrouilles du "polisario" meurent d'impatience de trouver d'éventuelles femmes mortes parmi les subsahariens qui ont traversé le désert parce que leur "président", Mohamed Abdelaziz en a donné l'ordre afin de pouvoir ternir de façon plus crue l'image du Maroc, rapporte mardi le journal espagnol "El Pais".
Dans un reportage de son envoyé spécial au sud de Tindouf, le quotidien relève que "la politique est en train de se mêler de la crise humanitaire. Les sahraouis accueillent les immigrés, mais ils profitent en même temps de l'occasion pour tenter d'affaiblir l'image du Maroc, leur ennemi mortel".
Le "commandant sahraoui de la zone, Abdallahi Moulay Ahmed se plaint: "Il y a des ordres du président pour trouver des femmes mortes. Il n'y en a aucune, on ne peut pas les inventer".
Le journaliste d'"El Pais" note qu'aucune subsaharienne n'a été retrouvée par le "polisario", même parmi les vivants.
Au fait, croit savoir "El Pais", "les sahraouis ont déjà accueilli durant plus de six mois à Tifariti, près de Bir Lahlou, une cinquantaine d'immigrés du Bangladesh. Ce n'est que maintenant, à ce qu'il paraît, que leur pays va les rapatrier".
L'envoyé spécial du journal "ABC" sur les mêmes lieux, confirme de son côté l'ordre obsessionnel de Mohamed Abdelaziz pour qu'on lui trouve des morts.
"Avec un mort dans le désert et en liaison avec le conflit du Sahara, les yeux vont se tourner à nouveau contre Rabat", souligne "ABC".
Les rescapés parlent d'un nombre indéterminé de morts, mais personne n'en a vu aucun, poursuit le journal.
"La propagande joue un rôle important, comme toujours, dans ce conflit, assaisonné cette fois par l'abandon des subsahariens dans une zone que se disputent le Maroc et le polisario depuis 30 ans", écrit-il.
Source: Al BAYANE
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