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Le chef des PJD préfère l'opposition

Le chef du parti islamiste marocain justice et développement (PJD) a affirmé vendredi qu'il préférait l'opposition à une "faible participation" au gouvernement, dans une déclaration à Asharq Al Awsat, journal arabe édité à Londres et à Casablanca.

Abbas El Fassi (67 ans), le nouveau premier ministre désigné mercredi par le roi Mohammed VI en remplacement de Driss Jettou, poursuivait vendredi ses consultations avec les partis politiques pour former son gouvernement.


Saâd Eddine Othmani, secrétaire général du PJD a affirmé qu'il était "personnellement contre le principe de participation au prochain gouvernement à cause de la balkanisation de la carte politique", rapporte Asharq Al Awsat.

"Il serait préférable pour le PJD de former une opposition forte au lieu d'une faible participation dans le prochain gouvernement de M. El Fassi", a ajouté le chef islamiste, soulignant que "la décision finale sera prise par le Conseil national, la plus haute instance du PJD".

Jeudi, des analystes marocains avaient assuré à l'AFP que la participation des islamistes au gouvernement de M. El Fassi était "envisageable", mais peu probable.

M. El Fassi, dans de nombreuses déclarations, a affirmé qu'il préférait la "Koutla (bloc) démocratique" dont font partie, aux côtés de l'Istiqlal, les socialistes de l'USFP et du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

Les islamistes du PJD sont arrivés en deuxième position lors des élections législatives du 7 septembre avec 46 sièges, derrière l'Istiqlal arrivé en tête avec 52 sièges à la Chambre des représentants qui en compte 325.

A cause du découpage électoral et du mode de scrutin, aucun parti ne peut obtenir la majorité, ce qui oblige la formation arrivée en tête à nouer des alliances pour pouvoir gouverner.

Source: AFP

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