L'Istiqlal premier parti du Maroc

L'Istiqlal, membre de la coalition sortante, décroche 52 des 325 sièges en lice, devançant le Parti de la Justice et du développement (PJD, islamiste modéré). Donné avant le scrutin vainqueur des élections, le PJD, qui aspirait à décrocher quelque 80 sièges et présentait pour la première fois des candidats dans toutes les circonscriptions, rate sa percée en en décrochant 46, contre 42 dans l'assemblée sortante.

Le grand perdant du scrutin, et la deuxième surprise de taille, est l'Union socialiste des forces populaires (USFP, également membre de la coalition gouvernementale sortante): il n'arrive qu'en cinquième position, avec 38 sièges, devancé par les centristes du Mouvement populaire (41 sièges), et du Rassemblement national des indépendants (RNI) à 39.

Le scrutin a également été marqué par un taux d'abstention record, la participation étant confirmée à 37%, soit la plus faible jamais enregistrée.

Le Maroc attend désormais la nomination d'un Premier ministre, d'ici au 12 octobre, par le roi Mohammed VI, qui a toute latitude pour faire son choix, n'étant pas obligé de désigner un membreet très bien désigner un technicien. Parmi les principaux noms qui circulent, on trouve notamment celui de l'ancien ministre délégué à l'Intérieur Fouad Ali el Himma, proche du roi et qui avait quitté son poste le mois dernier pour se faire élire député, le ministre des Transports Karim Ghellab et celui du Logement Taoufiq Hejira.

Source: AP