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La troisième génération des MRE hésite à investir au Maroc

Une littérature abondante a été consacrée en matière de migration internationale dans les économies industrialisées. Sur ce plan, l'on constate qu'il n'existe pas encore de statistiques exhaustives concernant l'importance de la communauté marocaine émigrée à l'extérieur. Et pour pallier à cette défaillance au niveau du système d'information sur cette question, la Fondation Hassan II s'est appliquée à cette tâche.

C'est dire toute l'importance que revêt cette fraction de la population tant sur le plan da sa représentativité sociale qu'à celui de sa contribution économique.

Dans un ouvrage consacré aux Marocains de l'extérieur, l'on a adopté une démarche pragmatique et courageuse pour cerner toute la problématique de l'investissement réalisé par les MRE dans leur pays.

Cet ouvrage, qui a demandé un travail de longue haleine, est également une réflexion approfondie. Il se veut être tout simplement un outil au service de la communauté marocaine de l'extérieur, en même temps qu'une grille d'analyse et un tableau de bord pour les acteurs institutionnels publics et privés.

Et comme tout tableau de bord, son objectif est de permettre d'avoir des repères pour mieux orienter l'action, parce qu'en définitive, l'action est la finalité ultime d'un travail de réflexion. Par ailleurs, dans l'une de ses dernières publications, le FMI relève que la communauté marocaine fait partie des populations qui réalisent un volume de transferts opéré très important vers son pays d'origine.

Latifa Cherkaoui
Source : Le Matin

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