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Taroudant: Plantation de 6.000 arganiers

Après Amelne dans la région de Tafraout, c’est au tour de Tiout dans la province de Taroudant de bénéficier d’un programme de reboisement de l’arganier.

L’action qui a démarré en grande pompe en fin de semaine dernière s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Conseil régional du Souss Massa Drâa et le Conseil général de l’Hérault en France. “Pour Tiout, l’entité française a alloué à l’opération (d’un coût global de 150.000 DH, foncier non compris), une enveloppe de 90.000 DH”, précise Georges Bonan, responsable de l’action internationale du département de l’Hérault. De l’avis d’André Vezinhet, président du Conseil général de l’Hérault, qui a été récemment reçu par le Souverain à Ouarzazate, ce programme de reboisement revêt un intérêt particulier. En raison, entre autres, de son impact environnemental et du développement durable des zones rurales avec le maintien des populations sur les lieux. A Tiout, 6.000 arganiers au total seront plantés sur une superficie de 40 hectares, grâce à l’assistance technique du complexe horticole IAV Hassan II et l’organisme français de recherche Agropolis.

Au total, 250 ha sont dédiés au programme de reboisement. Un terrain fourni par une famille de notables de Tiout, membre de l’Agence du Sud, partenaire de l’opération. Sur ce site, selon Jamal Nadim, membre de cette agence, une convention entre cet organisme et le département des Eaux et Forêts prévoit la plantation annuelle de 6.000 arbres, et ce, pendant trois ans. Parallèlement, à ce programme, 2.000 arbres seront plantés le 9 février grâce à une coopération entre la Principauté de Monaco et l’association Ibn Al Baytar. Des soutiens qui avaient permis, il y a quelques années auparavant, la mécanisation d’une coopérative locale de production d’huile d’argane.

Outre l’arganeraie, le village de Tiout, qui est très visitée par les touristes, est aussi connu par sa palmeraie. Ce qui tient aujourd’hui également à cœur aux représentants de l’Agence du Sud, c’est sauver cette richesse qui date du XVe siècle. Sur le site, aujourd’hui le nombre de palmiers dattiers existents est estimé à environ 3.000 pieds. Toutefois ces plantations sont menacées en raison, entre autres, de la sécheresse. Par ailleurs l’humidité gêne la production de fruits de qualité.

Malika ALAMI
Source : L'Economiste

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