Immobilier : Addoha commercialise en France

C’est à Marrakech que les présidents des deux entités ont paraphé, vendredi 27 juin, un accord de partenariat portant sur la promotion et la commercialisation de biens immobiliers situés au Maroc. Le potentiel est énorme, souligne-t-on. Sont ciblés, les Français tout comme les Marocains résidants dans l’Hexagone. Déjà, dans une première phase, les équipes commerciales de la Caisse d’épargne ont mené des études - test auprès des adhérents de la GCE. Etudes qui ont permis aux deux groupes de concocter une offre comprenant un mix appartement-villas et riads qui peuvent être acquis sur plan dans le cadre de la Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) en vigueur au Maroc. Par ailleurs, une solution de financement intégrale sera proposée par la caisse d’épargne sur la base d’un prix public appliqué par Addoha. Pour Anas Sefrioui, cet accord devra donner corps à la coopération entre les deux rives méditerranéennes.

Le lancement de cette offre s’inscrit dans la lignée de la facilitation des transferts financiers des migrants dans leur pays d’origine. Du côté de la GCE, on cible, dans un premier temps, les Français à revenu moyen et des migrants capables d’acquérir un logement dans la fourchette de 150 à 300.000 euros. Les sites proposés sont à Tanger, Agadir et Marrakech. «On adaptera l’offre selon chaque opération d’Addoha. Nous avons des filiales qui gèrent aussi des portefeuilles de clientèle à fort potentiel», indique Charles Milhaud, président du groupe Caisse d’épargne. A rappeler que le groupe Addoha investit aussi dans le logement de luxe à Marrakech et à Casablanca.

Pour Milhaud, c’est un partenariat à long terme. «Nous travaillons à développer des synergies de création de valeurs profitables aux deux groupes», précise le président du GCE. «Il est clair que nous soutiendrons par exemple Addoha dans ses projets d’expansion à l’international», détaille t-il. Pour rappel, le groupe Caisse d’épargne est présent au Maroc dans le capital du CIH et au Maghreb via Océor, son pôle de banque commerciale pour l’international et l’outre-mer. Il a ainsi récemment acquis 60% du capital de la Banque tuniso-koweïtienne.

Source: L'Economiste