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Les supermarchés à la conquête de l’Oriental

L’Oriental séduit les grandes chaînes de distribution. De fait, le secteur est encore vierge et le commerce y est marqué par l’existence d’un informel important. L’arrivée de ces nouveaux commerces devrait contribuer à restructurer l’activité.

Ainsi, la chaîne Marjane fait une entrée très remarquée à Oujda. Le centre commercial devrait être inauguré en décembre prochain. Les travaux sont en cours d’achèvement. Il s’agit, selon la direction, de la plus grande unité du Royaume. Celle-ci est édifiée sur 6.200 m2 dont 4.000 dédiés aux aires spécialisées. Le projet a nécessité un investissement global de 450 millions de DH. La galerie marchande comporte vingt boutiques et un parking de 600 places est prévu.

Par ailleurs, Assouak Salam, du groupe Châabi, se positionne aussi. Ce dernier vient d’obtenir les autorisations pour ouvrir un centre commercial dans la même cité. Le premier coup de pioche est programmé au cours des prochaines semaines. La surface sera implantée à l’ouest de la ville, non loin de la frontière maroco-algérienne. A noter que c’est le premier investissement du groupe Chaâbi dans l’Oriental.
L’installation de ces géants de la distribution redonne confiance aux opérateurs locaux. «Cela prouve que l’Oriental est en train de sortir de sa torpeur », explique un industriel de la place. Par ailleurs, l’existence de ces grands espaces commerciaux contribuera certainement à réorganiser la chaîne commerciale dans la ville d’Oujda. Et, par conséquent, à réduire le secteur informel.

Soulignons que, dans ce sens, d’autres projets ont déjà été réalisés. Il s’agit de la création de deux marchés de quartier à Dhar Lamhala et à Oued Nachef ainsi que la réhabilitation du marché bi-hebdomadaire de Lazaret. Ce dernier, géré par la Commune urbaine, n’était jusqu’à sa reconversion, qu’un terrain vague, sans clôture. Il était difficile par conséquent de maîtriser ses recettes. Aussi, prévoit-on la délégation de sa gestion à une société privée à l’instar du marché de poissons.

Mohammed Zerhoudi
Source: L'Economiste

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