Le Maroc continue d'accueillir les tournages des plus grosses productions internationales et ce, depuis "Othelo" d'Orson Welles, jusqu'à "Mensonges d'Etat", de Ridley Scott, en passant par "Kundun" ou "Astérix et Obélix : mission Cléopâtre", relève l'hebdomadaire français "Le Nouvel Observateur", dans sa dernière livraison.
Pour ce magazine, les atouts du Maroc consistent en des studios réputés tels que "Atlas corporation" et l'"Andromeda" à Ouarzazate et le "Cinédina" à Casablanca, ainsi qu'en des paysages riches et exotiques, une main-d'œuvre à bas prix, rodée aux dernières techniques de production et des laboratoires de développement argentique et numérique.
La production nationale, quant à elle, est passée de quatre films par an en 2003 à une quinzaine aujourd'hui, note "Le Nouvel Observateur", qui met en avant la révélation de nouveaux talents comme Narjiss Nejjar, réalisatrice du "remarquable" "les yeux secs", ou encore Ismail Ferroukhi avec "le grand voyage".
"Depuis quelques années, se sont les films marocains qui arrivent en tête du box office", remarque Nour-Eddine Sail, directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), cité par le magazine, dans un article intitulé : "L'embellie" où "Le Nouvel Observateur" établit un check up d'une cinématographie marocaine "en pleine mutation".
Source: MAP