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Le Festival du film de Marrakech s'ouvre vendredi avec Di Caprio en vedette

Le septième festival du film de Marrakech, qui s'ouvre vendredi avec en vedette l'acteur américain Leonardo di Caprio, mettra l'accent sur le nouveau cinéma d'Europe de l'Est et d'Asie.

"Pour être reconnu comme un vrai événement dédié au cinéma, un Festival a besoin d'abord d'un contenu cinéphilique solide. Cette année, le FIFM rassemble des films, des cinéastes et des artistes pointus", a expliqué à l'agence marocaine Map la directrice du festival, la française Melita Toscan Du Plantier.

Quatorze films sont en compétition représentant l'Estonie, la République tchèque, la Russie, la Finlande, la Serbie ainsi que les Pays-Bas, l'Algérie, le Japon, le Maroc, les Philippines, la Chine, les Etats-Unis, le Mexique et la Corée du Sud.

Cette "fête du cinéma", au cours de laquelle seront projetés jusqu'au 15 décembre 110 films représentant 23 nationalités débutera par le film britannique "Elisabeth: L'âge d'or", du réalisateur Shekhar Kapur.

Il s'agit de la suite d'"Elisabeth", qu'il avait réalisé en 1998, et le metteur en scène a rappelé l'actice australienne Cate Blanchett pour jouer le rôle principal dans ce film présenté hors compétition.

Le président du jury est Milos Forman, né en Tchécoslovaquie où il a tourné trois films avant de s'installer aux Etats-Unis où il a obtenu deux Oscars du meilleur réalisateur pour "Amadeus" et "Vol au-dessus d'un nid de coucou".

Il sera entouré des cinéastes marocain Hamid Bennani, russe Pavel Lounguine, français Claude Miller et britannique Shekhar Kapur, de l'acteur britannique John Hurt et des actrices française Aïssa Maïga, américaine Parker Posey et espagnole Aitana Sanchez-Gijon.

Un hommage particulier sera rendu à Leonardo di Caprio, qui tourne actuellement au Maroc un film sur la guerre en Irak, sous la direction de Ridley Scott, avec Russel Crowe.

Le Festival saluera aussi les réalisateurs marocain Mustapha Derkaoui, japonais Aoyama Shinji et américain Abel Ferrara. Il s'inclinera à la mémoire de trois figures du cinéma disparues cette année: les metteurs en scène italien et suédois Michelangelo Antonioni et Ingmar Bergman, et le producteur tunisien Ahmed Baha Attia.

Pour souffler sur les cent bougies du cinéma égyptien, le Festival projettera une quarantaine de films de 1937 à aujourd'hui. Un panorama du cinéma marocain sera également présenté. Comme chaque année, plusieurs films seront projetés sur la célèbre place Jemaâ el Fna de Marrakech.

L'une des personnalités les plus fidèles du Festival, le metteur en scène américain Martin Scorsese, donnera le 8 décembre une "Leçon de cinéma", animée par le critique français Michel Ciment.

Par ailleurs, un séminaire sur le marché du film aura lieu samedi et dimanche en marge du Festival. Organisé par l'Union européenne, il regroupera les représentants de nombreuses structures professionnelles du Nord et du Sud de la Méditerranée et sera dédié à la distribution, aux salles et au public dans 10 pays du pourtour méditerranéen.

Il fera un état des lieux par marché, et évoquera aussi l'action du programme "Euromed Audiovisuel II", en faveur de la diffusion et de l'exploitation des films en salle.

Sur le millier de salles qui accueillaient au bas mot soixante millions de personnes dans les années 1970, il n'en reste plus que 90 dans les cinq pays d'Afrique du nord, fréquentés par moins de quatre millions de spectateurs par an.

En 2006, le grand prix du sixième Festival international du film de Marrakech, l'Etoile d'or, avait été décerné au film allemand "Der rote Kakadu" (Le perroquet rouge) réalisé par Dominik Graf. Le jury était présidé par Roman Polanski.

Source: AFP

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