Marocains et Québécois s'unissent autour de leur culture

En effet, c'est le lundi 31 janvier que s'ouvre la Semaine maroco-québécoise, qui donnera lieu à une foule d'activités permettant un rapprochement entre les deux cultures, mais aussi une ouverture sur le monde dont bénéficiera l'ensemble de la communauté universitaire.

Tariq Saali, qui est président de l'Association des étudiants marocains de l'UQTR, désire «provoquer une rencontre des deux cultures et les inciter à se côtoyer.» Celui-ci affirme que, comparativement à l'année précédente, les activités visent l'intégration des deux cultures plutôt que de présenter la culture marocaine de façon unilatérale. L'événement colle d'ailleurs bien avec l'objectif de l'Association des étudiants marocains, qui est de promouvoir un environnement qui facilite le regroupement des étudiants marocains et leur intégration dans la société québécoise lors d'activités favorisant une coopération entre les deux milieux. Plusieurs activités sont prévues pour enrober la Semaine maroco-québécoise, telles qu'un colloque, des activités sportives et divers kiosques présentant des objets artisanaux.

C'est ainsi que dans le hall Gilles-Boulet, les visiteurs peuvent à la fois découvrir des kiosques d'artisans marocains et québécois qui mettent en valeur la créativité qui alimente chacune des deux cultures. Du côté marocain, on y retrouve notamment des sculptures de bois, des lampes de peau de chameau, des minithéières ainsi que plusieurs autres produits d'artisanat, alors que du côté québécois, les gens peuvent admirer des créations en fer forgé, en céramique, en verre gravé et en cuir. Pour les personnes en manque de destinations soleil, le kiosque du tourisme au Maroc présente une exposition d'affiches, de cartes routières et d'informations concernant les attraits touristiques ainsi que les villes impériales du Royaume. Pour ceux qui aiment voyager au gré des saveurs, le kiosque des mets et pâtisseries vous convie à découvrir le goût du Maroc tout en sirotant un thé offert gratuitement par l'Association des étudiants marocains.

Par ailleurs, le jeudi 3 février à compter de 9h45, ce sera le colloque qui attirera l'attention alors que les conférenciers invités exposeront leurs idées au sein de l'atrium Paul-Émile-Borduas sous le thème Le Royaume du Maroc et le Québec : rencontre de cultures et ouverture sur le monde. «Les interventions se feront en lien avec l'immigration et l'intégration des étudiants étrangers», explique Tariq Saali. Ainsi, les personnes présentes auront droit, entre autres, à des interventions du ministère de l'Immigration et des Relations avec les citoyens sur le sujet de «L'immigration : une réponse à vos besoins en main-d'œuvre», d'Elhiri Mohamed de l'entreprise Signaflex, et d'Abouyoub Brahim de la Banque Populaire du Maroc qui parlera des opportunités d'investissements et des facilités offertes aux investisseurs étrangers. Cet avant-midi d'exposés se terminera à 12h45 avec un dîner en compagnie des conférenciers invités.

De plus, les organisateurs de la Semaine maroco-québécoise ont préparé une journée destinée à l'activité physique. Le mardi 1er février, de 11h30 à 15h30, les étudiants pourront participer ou observer des compétitions de soccer, de hockey, de basket-ball et de badminton. Il y aura aussi, à 16h, une compétition de natation. L'ensemble des activités reliées à ce projet sportif se déroulera au CAPS de l'UQTR.

Pour terminer la semaine dans une ambiance de fraternité, l'Association des étudiants marocains vous invite à la clôture de l'événement, qui aura lieu dans la grande salle du pavillon Nérée-Beauchemin le jeudi 3 février à partir de 21h. Il y aura lors de cette soirée un spectacle de la troupe de danse Baladi, une prestation d'humour avec Rachid du groupe R & B, et un DJ qui vous fera vibrer sur les rythmes de la musique orientale jusqu'aux petites heures du matin.

Pour des informations supplémentaires sur les activités et sur l'Association des étudiants marocains de l'UQTR, visitez le site de l'Association. (http://www.uqtr.ca/assomarocaine/)

Pierre Pinsonnault
Source : Entête : Journal de l'Université du Québec