Ecrit, réalisé et produit par Sofia Alaoui, le film marocain «Qu’importe si les bêtes meurent» a reçu le Grand Prix du Jury au Festival du cinéma indépendant Sundance, qui se tient jusqu’au 2 février dans l’Utah. Au lendemain de cette distinction inédite, la réalisatrice franco-marocaine confie à Yabiladi sa vision du septième art.
Après avoir raflé plusieurs prix, dont celui du jury au Festival du film fantastique de Sitges en Espagne en octobre dernier, le film fantastique «Achoura» sera à l'affiche des salles marocaines dès le 11 mars prochain. Son réalisateur, Talal Selhami revient sur le choix de son genre et la réaction attendue du public marocain.
Historien et chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Paris (France), Mohamed Nabil Mouline lance, jeudi, une deuxième saison de sa série historique «On raconte que…». Mis en ligne sur sa chaîne YouTube, ce concept propose de vulgariser des réalités historiques, tout en rendant le discours scientifique à leur propos accessible à tous via Internet.
Si elle visait officiellement à préserver l’héritage culturel de la médina de Fès, la politique patrimoniale des autorités coloniales en a aussi défiguré des pans entiers. Des remparts furent détruits pour construire des logements pour les Européens, et l’artisanat, sous l’impulsion de mutations économiques, s’est peu à peu mécanisé.
En plein débat sur un nouveau modèle de développement au Maroc, la question de la lutte contre la corruption par des mesures concrètes et efficaces reste un grand absent. Président de l’Association marocaine de protection des biens publics et avocat au barreau de Marrakech, Mohamed El Ghelloussi l’a récemment souligné, dans un appel de l’ONG à lier intimement ces deux questions.
Cette semaine, le groupement du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a émis une série de propositions d’amendement au Code pénal, en discussion à la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme. Aicha Lablak, présidente du groupement PPS, revient auprès de Yabiladi sur ces propositions.
La chercheuse Aicha Barkaoui estime que le voile n’est pas le problème de fond de l’émancipation des femmes. Si certaines le portent dans l’espace public pour y légitimer leur présence, c’est bien le regard des hommes, occidentaux et orientaux, qui renforce, selon elle, l’asservissement des femmes.
Les plats marocains emblématiques reflètent les événements historiques qui ont influencé le mode de vie des Marocains. D’Al-Andalus au Moyen-Orient, le Maroc partage plusieurs recettes avec d’autres pays, à l’instar de Trid, plat préféré du Prophète, nous confie Anny Gaul, chercheuse américaine spécialisée dans les mets des pays arabes.
Iconic Moroccan dishes reflect the history events that influenced Moroccans’ way of living. From Al Andalus to the Middle East, Morocco shares several secret recipes with other countries, including the Prophet’s favorite dish.
Dans leur étude, les chercheurs Olivier Deau et David Goeury interrogent l’émergence d’une génération «20 Février» au Maroc, près de dix ans après ce mouvement de contestation sociale né dans le sillage du printemps arabe.