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Aleyna_etoile a écrit:
L’introspection c’est un truc de faible apparemment
Pourtant je viens de comprendre l’un des plus gros soucie ou du moins quelque chose qui pourra me donner des soucies plus tard
Je suis le genre de femme qui aime donner plus que recevoir
C’est à dire que quand je m’imagine avec quelqu’un pour moi il devient ma priorité et donc je veux lui apporter plus que d’attendre de recevoir
Même pas forcément physiquement ou financièrement mais surtout moralement en fait parce que je sais qu’en donnant du paraître la personne ne reçoit rien en réalité
Je dois flatter mon ego de tel sorte à vouloir marquer l’homme en question que je convoite et il n’existe que lui à partir de ce moment là
Quand je vois que j’ai suffisamment apportée et que je vois que je ne peux plus rien apporter je me lasse même si l’homme en question veut m’apporter la lune
Ça change du cliché que la femme attend qu’un homme lui apporte tout sur un plateau d’argent lol
Et justement je crois que je me force un peu à être en demande parce que c’est pas normal dans mon esprit pour une femme de penser comme je le fais
Mais du coup savez vous d’où cela peut provenir ?
J’ai un esprit plutôt cartésien pr une femme malgré que je pense très émotionnellement j’ai du longtemps faire un travail sur moi même et brider toute mes envies profondes.
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theonlyone* a écrit:
c'est le syndrome de l'infirmière non?
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Aleyna_etoile a écrit:
Quand je vois que j’ai suffisamment apportée et que je vois que je ne peux plus rien apporter je me lasse même si l’homme en question veut m’apporter la lune
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Taheke a écrit:
En gros tu brises le gars que t'as rendu heureux en deux quoi...
Sinon t'as une tendance fille "facile" ?
Parce que comme tu te présentes ça me laisse penser ça.
(Je condamne personne qu'on soit d'accord).
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La Louve * a écrit:
Tu le rends dépendant de toi et puis tu le jettes?
Donner sans recevoir, c'est une manière de contrôler l'autre et soi-même.
Tout donner, c'est aussi rendre l'autre dépendant, avoir un contrôle sur lui et votre lien affectif.
Ne pas être capable de recevoir, c'est aussi une manière de contrôler la relation et l'affect, parce que recevoir, accepter, c'est se rendre vulnérable, voire redevable et donc il y a une perte de contrôle. Vu ta première phrase, tu dois avoir du mal à te mettre en position de vulnérabilité, à faire confiance aux autres, à te confier. Tu as probablement très peur de la trahison, raison pour laquelle tu romps la relation quand tu te sens en danger, quand elle devient un peu profonde, quand il faut lâcher prise un tant soit peu.
Je suppose que tu as besoin de tout contrôler dans les autres domaines de ta vie, non?
Ou alors je suis complètement à côté de la plaque ?
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La Louve * a écrit:
[apprendreaeduquer.fr] ey%20Young%20(psychologue%20américain,famille%20ou%20nos%20amis%2F%20camarades.
Je te conseille de lire le livre "Je réinvente ma vie", il donne des exercices pour apprendre à se défaire des schémas. Si tu le veux faire par toi-même.
Sinon, thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Je te conseille la thérapie si le "traumatisme" initial est lourd
Tu peux lire aussi "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi".
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citronnette a écrit:
Salam
C'est un problème d'ego.
En nous, il y a deux choses, l'ego/le mental et l'âme. Il y a ce qui vient d'ici bas (le cerveau qui pense, qui se crée une identité et qui veut à tout pris que cette identité se démarque des autres existantes) et ce qui vient de l'au-delà (ce qui est invisible et qui représente finalement les qualités divines : la joie, la paix, la compassion, le bien être quoi ...)
Notre ego se met en place vers l'âge de 18 mois, quand l'enfant commence à se reconnaitre dans le miroir et pose enfin son premier "JE". Dès que "JE" est en place, ça devient vite "JE veux", "JE prends", "JE ceci", "JE cela" ... Et c'est pour ça que c'est la période des caprices chez les enfants de cet âge là où ça se traîne à terre en disant NON NON NON, JE ... veux/veux pas. L'enfant s'identifie à ce JE et puisqu'il est UN à lui seul, alors il peut alors, comme les parents, décider de ce qu'il veut ou ne pas faire/avoir/être. L'enfant commence à se construire à travers l'identité qu'il se crée.
Et ça nous suit jusqu'à l'âge adulte où on prend à nouveau conscience qu'on n'est pas que ce corps ici bas, mais que certaines forces extérieures interviennent dans notre vie. Alors viennent les questions de "qui suis-je ? Pourquoi je suis là sur terre ? pour quoi faire ? Qui m'a créé ? Qui je dois suivre ?"
Et tu en es là. Par toutes ces questions qui t'assaillent pour savoir comment tu fonctionnes, tu cherches à savoir qui tu es vraiment. Car ce reflet dans ce miroir ne suffit plus à qualifier qui tu es. Tu sens qu'il y a autre chose.
Cette identité que ton Mental a créé, c'est surtout ton cerveau qui se l'est créé. Tes pensées ont fait tout le travail. Et depuis que tu es consciente de toi-même, tu crois que ces pensées sont toi.
Mais ce n'est pas vrai. Tu n'es pas que cela. Tu es bien plus que cela. Et ce "bien plus" appartient au monde invisible. C'est tout ces présentiments, émotions, impressions, qui sont en toi et qui viennent en réalité non pas de ton cerveau, mais ... d'ailleurs, de ton coeur, de ta foi, de ton ÂME.
Quand on te dit de croire en Dieu, ce n'est pas que poser le front à terre. C'est surtout percevoir cet autre "entité" en toi qui normalement doit dominer l'ego et réussir même à le faire taire.
Donc là, quand tu t'intéresses à quelqu'un, c'est ton ego qui s'intéresse à l'autre. Et il s'intéresse à l'autre car en s'intéressant à l'autre, il se donne LUI-MÊME de l'importance. Parce que l'ego est gourmand en attention. Il faut toujours qu'on se tourne vers Lui, qu'on lui fasse des compliments ou autres. Certains egos arrivent même à exister en se lamentant constamment sur leur sort. Les humains qui n'arrivent à rien dans la vie et qui se plaignent constamment, c'est l'ego qui parle et qui se met en avant en espérant qu'on va le plaindre et ça fonctionne généralement très bien. Les dépressifs tombent souvent dans un cercle vicieux où ils ne sortent pas de leur dépression car leur ego parvient à se donner de l'importance ainsi.
Dans ton cas, en t'intéressant à l'autre, tu donnes de l'importance à ton propre ego. Tu le nourris. Et quand l'autre t'a donné tout ce qu'il pouvait, ton ego se lasse parce que lui en veut plus et rien n'arrive, alors autant laisser tomber et chercher bonheur ailleurs.
Tu n'es pas une bonne personne parce que tu donnes à autrui. Tu donnes juste pour recevoir en retour. C'est inconscient, mais ton ego, par définition, n'est tourné que vers lui-même. Il n'y a que lui qui compte. L'autre n'est qu'un instrument pour obtenir gain de cause.
D'ailleurs, là, en lisant la phrase précédente, je suis certaine que tu as eu un sursaut. Comment ça JE ne suis pas une bonne personne, comment se permet-elle de ME juger. C'est l'ego qui parle. Et qui ronchonne parce qu'on l'a démasqué. Il est sur la défensive. Il n'aime pas qu'on le mette à nu.
Tu es autre chose que cela. Et pour le trouver, il va falloir apprendre à faire taire cet ego. Et faire dominer l'âme au dessus de lui. Ce n'est pas facile. Pour y parvenir, faut faire taire ses pensées, et celles qui parviennent malgré tout à percer, les ignorer. Ne plus donner de l'importance à ce "JE". Et là, tu verras que tu n'attendras plus rien de personne, tu seras et on t'appréciera pour ce que tu es. Tu attireras les gens comme un aimant. Comme une Lumière dans la nuit.
Alors ... qui es-tu en réalité ? Si tu enlèves ce JE de toi, que reste-t-il ? Rien ? Qui est là, si ce n'est pas ce "JE" ?
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Aleyna_etoile a écrit:
C’est vrai le en vrai merci et oui je sais maintenant quec’est une question d’ego maintenant la vraie question c’est savoir comment le faire taire puis ce qu’il veut constamment être nourri l’humanité face à Dieu peut être une épreuve également
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Rozenn* a écrit:
J'ai compris quelque chose.
En fait quand quelqu'un me fait un bien, ça me touche au coeur et ça me lie fortement à cette personne.
Sa perte, ou même seulement la crainte de sa perte, est source de souffrance pour moi.
Je pense que c'est une des raisons au fait que je préfère faire le bien que le recevoir.
Tu penses qu'il en est de même pour toi ?
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citronnette a écrit:
Imagine que tu enlèves ton cerveau de ta tête et que tu le jettes dans une rivière. Le cerveau s'en va, les pensées avec.
Et essaye de ressentir ce qui t'anime sans ces pensées au fond de toi.
JE n'existe plus, tes souvenirs n'existent plus, tes projets d'avenir n'existent plus, tes proches et tout ceux que tu connais n'existent plus, ta vie n'existe plus puisque tu n'as plus de mémoire non plus pour te rappeler de tout ça. Tu ne peux plus parler non plus car pour communiquer, c'est le cerveau qui forme les pensées et les mots dans ta bouche en conséquences ...
Tout ce que tu as construit ici bas n'est plus.
Mais tu es là, et QUI est là ? Qui reste-t-il ? Qui es-tu sans tout ça ?
Personne ?
Que reste-t-il quand tu enlèves tout ça ?
Ne réfléchis pas sur la réponse à apporter. Tu es sensée ne plus penser. Sans pensée, que reste-t-il ? Que ressens-tu ?
C'est de la méditation, tu fais taire tes pensées, ton cerveau et tu ne fais qu'un avec ce qui reste. Que reste-t-il ?
Es-tu morte sans tes pensées, ta mémoire ? Il ne reste pas que le corps, il reste autre chose, tu es encore en vie. Que reste-t-il ?
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