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l'avenir de l'artiste au maroc.
1 juin 2005 07:49
pourquoi notre artiste en general n,a aucun avenir?

lisez ceci:



Il y a quelque année, Najat Bensallem était une star de la Mostra de Venise. Aujourd'hui, elle vend des cigarettes au détail, place Jemaâ el Fna. Portrait.


Intérieur jour : une chambre modeste, quelques fringues accrochées en vrac sur un mur à la peinture écaillée, un tableau naïf comme unique décoration, une sacoche où Najat range ses biens : quelques paquets de Marquises. Elle vend des cigarettes au détail, un métier qu’elle avait déjà pratiqué quand elle était dans la mouise, avant ce fameux casting pour Jacques Doillon.


:o
1 juin 2005 07:53
la source et sa foto:

[www.telquel-online.com]

je suis sure que ce sujet n'inerressera pas beucour de monde.
:o
r
1 juin 2005 11:18
c'est vraiment triste d'arriver a mendier alors kelle avait du talent ...
s
1 juin 2005 11:30
MENDIER a s QUE JE SACHE vendre d cigarette a jamaa el fna c pas donné a tout le monde
r
1 juin 2005 11:31
je parlais dans le sens où elle avait une très bonne situation auparavant smiling smiley
s
1 juin 2005 11:39
de toute façon elle n' est pas a marrakech par Hasard
s
1 juin 2005 13:04
Doillon parle une langue étrangère

Montré en sélection officielle à la Mostra de Venise, le dernier film de Jacques Doillon dépeint un amour impossible.

Raja, de Jacques Doillon, France, 1 h 52.

S’il est un fil que l’on peut tirer dans l’ouvre de Jacques Doillon, c’est bien celui qui lie langue, désir et réel. Et s’il fallait trouver une référence à l’objet étrange qu’est ce Raja, montré en sélection officielle à la Mostra de Venise, on songe à Ponette, on ne sait pourquoi, ou plutôt si : de même qu’une barrière était imposée à Ponette dans son rapport au réel - face à un père veuf désemparé, elle ne pouvait se représenter la mort de sa mère - les deux êtres qui sont au cour de Raja ne pourront pas davantage se comprendre. C’est que la barrière de la langue, et derrière elle une autre, celle de classe, est non moins infranchissable ici.

Soit Fred, interprété par Pascal Greggory, propriétaire d’une villa au Maroc. Soit Raja, à qui la jeune Najat Benssallem prête ses traits. Il a la quarantaine tourmentée. Elle est dans la fleur de l’âge. Il ne parle que le français. Elle ne comprend que l’arabe. Sont-ils faits l’un pour l’autre ? Il symbolise à ses yeux, fût-ce à son corps défendant, l’absolue puissance de l’argent. L’argent du " Blanc " est le seul passeport vers une vie meilleure, quand on est orpheline et que l’on en a vu plus de la vie qu’il n’est pensable. Il tombe sous le charme d’une image, de l’icône d’un désir dont il n’est pas la dupe. Tout est réuni pour une attraction-répulsion sans fin, en tout cas jusqu’à celle du film : entre le réflexe réciproque de se servir de l’autre, d’échapper à ce cadre intéressé et le sentiment amoureux qui se fraye un chemin à l’acide dans ce dédale.

C’est que ces éléments, aussi bruts qu’ils soient livrés ici, sont posés tout au long du film avec la subtilité et l’absence de toute concession qui caractérisent Doillon, servi en cela par des acteurs à saluer. Pascal Greggory, dont la présence est - à tout point de vue - surprenante dans cet univers, campe un homme dont on pourrait penser en première instance qu’il agit, pour le coup, selon les réflexes de tout petit Blanc à la libido excitée par la distance au pays. Pourtant, l’attrait qu’exerce sur lui la jeune femme est de ceux qui déboussolent. Il verra bousculé, pour le moins, un univers borné jusque-là par les murs de son jardin et deux " mammas " aux fourneaux, qui le bichonnent et voient d’un mauvais oil, on l’imagine sans peine, l’intrusion de la gazelle. Najat Bensallem incarne de façon éclatante un être de vif-argent, dont l’envie de s’en sortir à tout prix n’a d’égal que le rayonnement de l’âge. L’un est enfermé dans sa vie quand l’autre y est à l’étroit. Les tentatives maladroites de Fred pour se rapprocher de Raja épuisent une situation placée de bout en bout sous le signe de la fatalité. Le sort ne peut permettre à ces deux-là de se rejoindre. Parce qu’ils ne parlent pas la même langue, parce qu’ils ne peuvent pas parler la même langue, et pas seulement le français ou l’arabe, qui seront celles de " Raja ".

La précision dans la relation à l’espace est aussi ce qui caractérise le film, l’espace quasi théâtral et replié sur soi de la villa, l’espace de la ville dans laquelle se meut la jeune femme. Au-delà de la promiscuité de logements trop étroits, les rues et chemins disent tout autant un sort promis à une pauvreté sans nom que la promesse de la vie. On ne saurait mieux signifier l’écart impossible à combler.

Michel Guilloux
siryne
2 juin 2005 07:25
si l,artiste au maroc n'a pas d'avenir c'est parceque les marocains ne sont pas encore pret a le comprendre?
a comprendre l'art?

je crois que oui.la preuve moi:

des que je crée un sujet tabout la plus part des yabiladiens m'attaquent.
:o
r
2 juin 2005 09:19
....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/06/05 07:32 par rifia1.
Y
2 juin 2005 20:32
Salam smiling smiley

Je crois que les marocains n'ont jamais eu l'esprit artistique, ils ne sont pas des créateurs. Ca n'a malheureusement jamais été dans notre culture.

Mais je trouve que la jeunesse est de plus en plus curieuse d'un monde de poésie et de création, je suis étonnée de rencontrer assez souvent et de plus en plus beaucoup de marocains qui s'ouvrent sur ce monde d'artistes.
Cela peut être des artistes d'époque comme des artistes contemporains, ça fait plaisir car je trouve que ça élargit le champs de vision, c'est voir la vie sous un nouvel angle, et cela éveille en eux une grande sensibilité.
Donc, j'espère que cela va se développer rapidement.

PS : Amir, j'aime ton sujet j'te promets winking smiley

Amicalement
Yazz winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/06/05 20:33 par Yazz.
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
3 juin 2005 04:50
je dois rever ou quoi?

yazz aime mon sujet.


tu as volé les mots de ma bouche.

mais moi je ne pourai pas les dire de peur de passer pour un ..."traitre" a son maroc.

:o
 
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